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20 sites retenus à travers les 12 secteurs urbains: Adjudication pour l'installation d'équipements de jeux dans les jardins

par Houari Saaïdia

  La revitalisation et la rentabilisation des espaces verts de la ville. C'est l'idée-force du projet municipal portant sur la concession, par voie d'adjudication, d'espaces à l'intérieur des jardins pour l'installation d'équipements de jeux pour enfants.

Les procédures d'approbation ayant été déjà accomplies, le projet piloté par la division de la protection de l'environnement (DPE) fera l'objet, sous peu, d'un avis d'adjudication, a-t-on appris auprès du directeur de cet organisme communal. Au total, vingt sites éparpillés à travers les douze secteurs urbains sont concernés par cette mise en concession.

La mise à prix n'étant pas encore fixée, les responsables de la DPE tablent d'ores et déjà sur un chiffre prévisionnel de 25 à 30 millions, par an et par site, de recettes générées par ce créneau, soit des rentrées entre 500 et 600 millions par an qui viendront renflouer les caisses de la trésorerie communale.

A cela, s'ajouteront les revenus que devront produire un projet «annexe», diligenté celui-ci par la division des affaires économiques (DAE), consistant en la concession d'un certain nombre de kiosques à fleurs, amovibles, de structure légère et de design uniforme, implantés à l'intérieur des mêmes sites retenus par la DPE ou une partie d'entre eux.

Un cahier des charges y afférent doit être bien évidemment retiré par les soumissionnaires intéressés par l'exploitation d'aires de jeux à l'intérieur des jardins et des espaces verts publics.

Le concessionnaire est tenu par, outre l'installation d'équipements de jeux répondant aux normes, la mise en place de commodités et nombre d'éléments d'aménagement tant pour les enfants que pour les parents qui les accompagnent. Il s'agit de l'installation, entre autres, de bancs et de tables, de poubelles et de toilettes. Les équipements de sécurité mis en place doivent donc être entretenus avec autant d'attention que les jeux eux-mêmes.

Aussi, souligne le directeur de la division de protection de l'environnement, l'aménagement d'une aire collective de jeux prévoit la mise en place d'affichages informatifs, à l'attention tout particulièrement des adultes qui accompagnent les enfants. Ces informations permettent, d'une part, aux adultes de savoir immédiatement à qui s'adresser s'ils sont témoins d'un problème survenant sur l'aire de jeux, et de l'autre, favorisent une bonne utilisation des équipements en précisant sur, ou à proximité de, chaque équipement la tranche d'âge à laquelle il est destiné. Ces informations portent sur l'identité et les coordonnées de l'exploitant ou du gestionnaire de l'aire de jeux. Ces coordonnées doivent être visibles, lisibles et indélébiles. Elles peuvent être affichées sur chaque équipement ou à proximité de chaque équipement ou à chaque entrée de l'aire de jeux.

Par ailleurs, et au titre du bilan communal 2012-2016 ayant fait l'objet d'une séance d'évaluation et de débat lors d'un récent conseil de l'exécutif, le chapitre consacré aux réalisations de la DPE durant ces cinq dernières années fait état de 230 nouveaux espaces verts aménagés, 250 hectares plantés et 11 jardins créés.

Le budget de fonctionnement global de la DPE pour la période 2012-2016 s'élève à 49 milliards, dont 27 milliards de subvention au profit de l'EPIC Oran vert. Pour ce qui est de l'équipement, la DPE enregistre en moyenne huit marchés par an, sachant qu'elle a consommé une enveloppe budgétaire totale de 37,8 milliards durant le dernier quinquennat, dont 35,5 milliards pour l'aménagement et l'équipement d'espaces verts et d'aires de jeux et 2,3 milliards pour les besoins d'organisation de l'exposition annuelle des floralies, qui se tient tous les printemps dans l'enceinte du jardin public de M'dina Djdida, où se trouve d'ailleurs le siège de la DPE.