Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Des lots de terrain non clôturés et abandonnés à Aïn El Turck: Le wali ordonne une opération d'assainissement

par Rachid Boutlelis

  Le wali d'Oran a instruit les maires des communes de la contrée côtière d'Aïn El Turck, de recenser les propriétaires des lots de terrain, abandonnés depuis plusieurs années et les saisir, à travers des mises en demeure pour procéder à l'installation des clôtures de sécurité, apprend-on d'une source proche de ce dossier. Cette initiative a été décidée pour assainir cette déplorable situation aux conséquences négatives sur l'environnement et, notamment, sur le cadre de vie de la population de cette contrée, qui est confrontée à une démographie galopante. A ce titre, des commissions seront mises en place, dans les communes pour l'entame des opérations de recensement de ces terrains. Ces commissions qui sillonneront tous les quartiers des communes côtières, saisiront, par écrit, les propriétaires contrevenants pour prendre les mesures qui s'imposent et procéder à l'installation de clôtures. Nos sources indiquent que certains propriétaires de terrains dans les localités de Claire-Fontaine, Bouisseville et Paradis-plage procèdent, déjà, à l'installation de palissades, pour éviter toute mesure coercitive de la part des services concernés. Il importe, en effet, de signaler que la grande majorité des ces lots de terrains, répertoriés dans les quatre communes, se sont transformés, avec le temps, en décharge à ciel ouvert où stagnent les eaux pluviales, durant la période hivernale, lieux propices à la reproduction de toutes sortes d'insectes et de rongeurs. Selon le constat établi sur le terrain et les déclarations formulées par un grand nombre de riverains au ?Quotidien d'Oran', ce malheureux état de fait, qui a pris des proportions démesurées, ces dernières années, va crescendo, au fil des jours. Ces transgressions continuent, en effet, à défigurer les paysages des localités côtières du chef-lieu, en plus du danger auxquels sont exposés, de ce fait, en raison de l'absence d'une ceinture de sécurité, les piétons et plus, particulièrement, les enfants. Le même constat est relevé aussi, dans les trois autres municipalités essaimées à travers cette région. Faisant fi de la réglementation en vigueur, des contrevenants déversent toutes sortes de détritus et autres débris dans ces parcelles de terre, sans se soucier des conséquences indésirables sur le cadre de vie de la population et sur l'environnement. «Nous avons peur que nos enfants trébuchent dans ces pièges autour desquels aucun rempart n'a été dressé pour éviter d'éventuels fâcheux accidents. Les auteurs de ces infractions devraient être rappelés à l'ordre et verbalisés, conformément à la loi», a fait remarquer un riverain de la localité de Trouville. Toujours est-il que ces parcelles de terre délaissées par leurs propriétaires, des années durant, contribuent, à travers une touche noire supplémentaire, à l'enlaidissement des paysages de cette prestigieuse contrée côtière, vers laquelle convergent, chaque été, des millions de vacanciers. Ce déplorable constat n'est pas uniquement spécifique pour la seule commune d'Aïn El-Turck car les trois autres municipalités de cette contrée sont également confrontées à ce même phénomène.