Interpellés par les services de sécurité alors qu'ils s'adonnaient au braconnage du corail le long du littoral de Ben Azzouz à l'est de Skikda, au début du mois en cours, cinq individus accusés d'exploitation illégale de produits biologiques marins, transport d'armes blanches et non dénonciation d'activités de contrebande, ont comparu dimanche devant le tribunal de Azzaba. Ils avaient été arrêtés lors d'une opération rondement menée par les forces de sécurité qui, ayant eu vent des agissements d'un groupe de braconniers, ont tendu une souricière dans laquelle 3 suspects ont été pris dans un premier temps. Ils avaient en leur possession 8 kilos de corail rouge.

La poursuite de l'enquête a permis de remonter la filière jusqu'à l'arrestation de deux autres suspects faisant partie du même groupe parmi lesquels un vétérinaire établi à El Tarf. Ce dernier était suspecté d'entretenir des relations d'affaires avec des Italiens à qui ils écoulaient le corail pêché illégalement. Tous les suspects ont nié en bloc les accusations formulées à leur encontre soutenant qu'ils ne font partie d'aucun réseau de trafic, le vétérinaire ayant affirmé que le véhicule dans lequel se trouvaient les équipements de plongée était en panne au moment de sa saisie.

Il expliquera ses relations avec les Italiens par de simples contacts qu'il entretient avec eux via les réseaux sociaux. Le procureur de la République a requis une peine de 5 à 7 ans d'emprisonnement à l'encontre des cinq suspects. Le verdict est attendu pour la semaine prochaine.