Le ministre des Affaires religieuses et du Wakf, M. Mohamed Aïssa, accompagné du wali de Blida, M. Abdelkader Boughazghi et du P/APW, Dr Abdelhak-Mohamed Zitouni, a procédé dimanche au lancement de l'année culturelle 2016/2017 à partir de la Ville des Roses. Lors de son allocution, le ministre a annoncé qu'un programme national a été mis en place au cours duquel prennent part des ulémas, des universitaires et tous ceux qui sont versés dans les sciences islamiques. Des conférences et des manifestations seront organisées à travers tous les centres culturels du territoire national afin de retrouver la référence religieuse nationale, nos traditions culturelles et préparer l'Algérien à la modernisation en le prémunissant contre l'extrémisme et les idées rétrogrades.

Dans ce cadre, M. Mohamed Aïssa a tenu à honorer Cheikh Tahar Aït Aldjet qui a œuvré, sa vie durant, avant l'indépendance et à ce jour, à asseoir les vertus de l'islam chez les Algériens.

En marge de la visite, le ministre a estimé que le bilan primaire du Hadj 2016 est positif car «les hadjis algériens ont eu un comportement exemplaire en Terre Sainte et ont représenté dignement leur pays, l'Algérie. Ils ont levé haut l'emblème national qu'on voyait d'ailleurs là où ils se trouvaient», explique-t-il. Il rappelle aussi que les hadjis algériens ont évité tout recours auprès d'inconnus pour les fatwas «ils se sont plutôt dirigés vers les ulémas délégués par l'Algérie pour leur demander leur avis sur tout ce qui a trait au Hadj et aux pratiques de l'islam», a précisé M. Aïssa. Il déclara aussi que les tentes qui les ont abrités lors de leur séjour à Arafat étaient celles des VIP, très confortables, avec toutes les commodités nécessaires. Il ne manqua pas non plus d'annoncer que le programme élaboré par son département ministériel permettra aux futurs hadjis d'accomplir leur devoir sacré dans la dignité. Concernant les 47 hadjis privés d'accomplir les rites sacrés, le ministre affirme qu'une enquête est menée actuellement en Algérie et que les résultats seront connus plus tard ainsi que les actions entreprises. En outre, un cahier des charges pour la Omra a été élaboré par le ministère des Affaires religieuses et le ministre annonce qu'il a été retiré par les agences de voyages intéressées mais elles devront offrir au hadji tous les services nécessaires: «il y a plusieurs agences de voyages qui promettent monts et merveilles à leurs clients mais qui n'honorent pas leurs promesses, laissant les pèlerins se débattre dans des difficultés insurmontables et sans aucun soutien», a-t-il déclaré. Parmi les nouveautés contenues dans ce cahier des charges, nous retrouvons la possibilité qu'a le pèlerin pour ester en justice l'agence qui n'aura pas honoré ses engagements. Quant à l'association qui a présenté ses condoléances après la mort de Shimon Pérès, M. Mohamed Aïssa a rappelé que cette affaire ne concerne pas le ministère des Affaires religieuses seulement, mais toute la société algérienne.

Il déclare que l'Algérie est contre tous les extrémismes quels qu'ils soient et que les Israéliens ont spolié les Palestiniens de leurs terres et de tous leurs droits, c'est une constance de l'Algérie d'être avec eux et ceux qui sortent de ce cadre national devront répondre de leurs actes.