Le Comité de wilaya des directeurs de collèges présidé par Bouchiba Menaouer n'a, semble-t-il pas, apprécié les conditions dans lesquelles s'est effectuée la rentrée scolaire 2016/2017. L'instance des DEM a dressé un tableau peu reluisant de cette reprise, en évoquant pas mal de carences, ayant perturbé le climat général de cette rentrée. Le communiqué rendu public indique un mouvement continuel du personnel, particulièrement, celui des enseignants, les transferts abusifs accordés sans le consentement des directeurs. Ces derniers reprochent aux responsables de la direction de l'Education les prises de position unilatérales et l'ignorance des différents rapports sans compter les obstacles dressés pour limiter leur champ d'action et surtout l'ingérence dans leurs prérogatives dans la gestion de leurs établissements respectifs.

Le Comité des directeurs des CEM se dit favorable à la stabilité des établissements afin de créer le climat propice permettant aux élèves une scolarité exemplaire, sans entraves. Et l'on fait appel, d'autre part, à plus de dynamique dans les différents services de l'Académie, à la révision de la carte pédagogique et à combler le déficit en matière d'adjoints d'Education et d'ouvriers professionnels pour assurer le bon fonctionnement des collèges, notamment les cantines scolaires dont certaines servent des repas froids à cause d'un manque criard de travailleurs qualifiés.

Par ailleurs, les DEM demandent à la directrice de l'Education l'application stricte de l'arrêté ministériel 122/2000 relatif aux logements de fonction. Sur un autre registre, une source d'information, digne de foi, indique que le lycée Benadda Benaouda, premier lycée de la wilaya qui a ouvert ses portes au début des années 70, manque d'ouvriers professionnels. Deux femmes de ménage seulement activent pour le nettoyage de 20 classes pédagogiques, les laboratoires, la salle des professeurs, deux cours et les sanitaires.