Abdelmalek Atmani n'a toujours pas donné de réponse aux supporters de l'équipe qui ne cessent de le suppléer d'accepter de se présenter aux élections qui seront organisées par l'assemblée générale dont la tenue est suspendue à sa décision, sans oublier les autorités locales qui ne cessent de le relancer. Mais, échaudé par l'expérience vécue la saison écoulée, l'intéressé exige des garanties fermes, voire sonnantes et trébuchantes avant de s'engager pour un nouveau mandat olympique. «Pour les supporters, je suis partant pour rempiler, mais, vis-à-vis des autorités, j'évite de me prononcer», a-t-il indiqué en substance. Athmani affirme avoir accordé un délai qui expire demain pour avoir des garanties fermes de la part du wali, du maire et de la direction de la jeunesse et des sports. «Il s'agit surtout d'un engagement financier, pour me permettre d'entamer la saison sans problèmes, parce que je suis fatigué des promesses et je ne peux plus débourser un sou de ma poche du fait que j'ai dépensé l'année dernière cinq milliards de centimes puisée dans ma poche. Qui pourra me rembourser ?», s'est-il interrogé. «J'ai passé cinq ans à la tête de l'USMK en train de quémander l'aide réglementaire des autorités, sans obtenir le moindre sou. Maintenant, j'ai décidé de ne plus donner un centime», a-t-il déclaré. Décrivant la situation difficile qu'il traverse ces derniers temps, Atmani a précisé qu'il est soumis à une pression terrible psychologique en raison des sollicitations de la part des supporters de l'USMK.

«Ces derniers, par groupes composés de cinquantaines de gamins et de moins jeunes, se sont mobilisés pour essayer de me convaincre de rempiler», a-t-il souligné. Et, pour ce faire, ces jeunes n'hésitent pas à pointer chaque jour à son bureau au sein de l'unité de production pour le suppléer d'accepter de rempiler pour quatre ans encore à la tête du club. «Attendons lundi et espérons que les autorités vont réagir», a conclu Athmani.