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Boumerdès - Crimes et délits: plus de 180 affaires en un mois

par O. M.

Les services de la Sûreté de Boumerdès ont élucidé durant le mois de juin dernier 186 affaires impliquant 266 individus dont 20 femmes. La plupart sont impliqués dans des affaires de cybercriminalité. Le bilan de la police judiciaire fait ressortir que les 266 personnes sont mises en cause dans 166 affaires liées aux crimes et délits contre les personnes et biens publics, dont 20 femmes, quatre mineurs et une personne de nationalité étrangère. 24 ont été placées en détention préventive, 30 en liberté provisoire au moment où cinq d'entre eux sont placées sous contrôle judiciaire. Les dossiers des restants se trouvent en instruction. En abordant le volet « stupéfiants », le chef de sûreté de wilaya relèvera que Boumerdès, malgré sa situation géographique intercalée entre le centre, la Kabylie et l'est du pays, reste une wilaya plus consommatrice que «commerciale», car à aucun moment les différents services de sécurité n'ont recensé de barons. Mais malgré cela les services restent très vigilants et insistent sur la prévention qui semble apporter ses fruits : le bilan de juin et de ramadan n'est que de 669 grammes de cannabis saisis et une quantité minime de psychotropes (40unités) impliquant 27 personnes dont 11 furent placées en détention préventive. Enfin, les chiffres relatifs à la sécurité routière se trouvent en nette régression par rapport aux mois précédents. Ainsi, il y a eu 16 accidents en milieu urbain où furent enregistrés 20 blessés et aucune perte humaine. C'est le deuxième mois consécutif où les services de la voie publique n'enregistrent pas de perte humaine sur les routes. D'un autre côté, les retraits de permis sont dans une courbe ascendante, 652 retraits (637 au mois de mai). Même les contraventions enregistrées par les radars implantés sur certains axes importants sont en hausse, 318 cas contre 207 un mois plus tôt. Lors des débats, M. Ali Badaoui est revenu sur la présence de ses hommes sur le terrain, plus de 3000 hommes, durant le mois de ramadhan où aucun cas d'agression à l'arme blanche n'a été enregistré. Il se félicite par ailleurs de la collaboration des citoyens à travers les milliers d'appels enregistrés sur le 15.48 qui ont permis d'élucider et d'éviter des agressions et des casses. Sur la situation des migrants subsahariens, le chef de sûreté relèvera que 300 Subsahariens, entre Nigériens et Maliens, ont été fichés pour une meilleure prise en charge, comme stipulé par la loi. Enfin, concernant l'affaire de l'enlèvement du petit Zinou à Thenia durant le ramadhan de 2014, le premier responsable de la sûreté précise que le dossier est en instruction et que la justice est en ce moment seule habilitée à en parler.