Est-ce une malédiction, des imprécations prononcées par un quelconque saint afin que la cité demeure à jamais engloutie dans ses saletés ?

L'on n'arrive plus à trouver des réponses raisonnables à une situation plus que vraie, d'un dossier à polémique, l'insalubrité publique. L'explication réside dans un problème de prise en charge réelle de la question de la gestion de la propreté de la cité.

Comme si de rien n'était, on continue d'éparpiller ses ordures ménagères et autres, sans tenir compte de tout ce que cela peut engendrer comme désagréments à autrui. L'état dans lequel se trouvent beaucoup de ces quartiers de la ville de Tébessa est la parfaite illustration d'un laisser-aller. Même la création d'une EPIC, en charge de la collecte des déchets, n'arrive plus à elle seule à contenir les flots de saletés jetés et amassés dans des dépotoirs sauvages, à chaque coin de rue. Sait-on que la ville de Tébessa avec ses 200.000 habitants produit quelque 180 à 200 tonnes/jour d'ordures. Combien sont-elles ramassées ? Et combien vont obstruer les avaloirs, charriées par les eaux pluviales ?

Une énième campagne de sensibilisation sur ce sujet vient d'être lancée, avec le concours de la direction de l'environnement, dont l'objectif est de faire passer un message d'espoir, pour que le citoyen sache, une fois pour toutes, qu'il a un rapport avec ce dossier qui le concerne directement. Il est invité à mettre la main à la pâte, lui le premier, pour préserver son milieu, sa santé et celle de ses enfants.