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Constantine - Souscripteurs Cnep Immo: Ces fameuses clés qui se font encore désirer

par A. E. A.

Les souscripteurs aux logements Cnep Immo sont dans tous leurs états et ne décollèrent pas contre la direction locale de cette société qui « n'arrête pas de tergiverser et dresser des entraves, renvoyant de ce fait aux calendes grecques la remise des clés de leurs appartements » et ce, malgré les promesses du ministre de tutelle qui leur a fixé la date du 16 avril dernier. C'est ce que nous a indiqué hier le président de l'association des souscripteurs, Boulkout, qui n'a pas manqué de fustiger les responsables ayant la charge de gestion de ce dossier à Cnep Immo, qui « continuent à se moquer de nous. Sinon comment comprendre, dira-t-il, que le ministre de l'Habitat parle du 16 avril 2016 pour la remise des clés des logements Cnep Immo et que près d'un mois après elles ne nous ont toujours pas été délivrées ». Et de poursuivre que même ceux à qui ces fameuses clés ont été remises par le Premier ministre Sellal, lors des cérémonies de clôture de l'évènement culturel arabe qu'a vécu la ville des ponts durant une année, n'ont pas pu s'installer dans leurs appartements. « On leur a refusé de les occuper sous le fallacieux prétexte qu'il ne s'agissait que d'une remise symbolique qui ne signifie pas leur occupation juste après ».

En tout cas, notera-t-il, « on fait tout pour nous pousser à désespérer de ce pays et nous ne comprenons rien à ce qui se passe. Les logements sont là achevés à 100% avec même les VRD et prêts à recevoir leurs propriétaires, et même ceux qui ont tout payé n'ont pas droit de s'y installer ». Et de faire savoir que les souscripteurs font la chaîne pour s'acquitter des 10% du prix du logement, nouvelle condition exigée pour avoir les clés. Toutefois et malgré le fait que les souscripteurs aient accepté cette dernière, et que près de la moitié de ceux des unités de voisinage (UV) 13, 17 et 18 s'en sont déjà acquittés, il n'en demeure pas moins qu'il leur est interdit d'y emménager, il faut attendre que tout le monde ait payé d'abord, ajoute notre interlocuteur. Pourquoi ? Personne ne donne une explication valable et qui tient la route.