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La troupe oranaise «Masrah El Madina» s'invite au TRC

par A. Mallem

La pièce théâtrale «Waw» de la troupe «Masrah el Madina» d'Oran, dont la première a été donnée, ce dimanche, 26 juillet, sur les planches du Théâtre régional de Constantine (RC), et dont une seconde représentation s'est déroulée, hier, sur la même scène, sera, encore, à l'affiche, ce soir, à 17h, pour le grand plaisir des amateurs du 4ème Art.

Car, beaucoup de ces derniers qui attendaient cette nouvelle production avec curiosité et, disons-le, avec aussi beaucoup d'intérêt, n'ont pu, encore, voir cette œuvre pour une raison ou pour une autre. Leur intérêt purement artistique s'appuie, essentiellement, sur trois considérations. La première se situe au niveau de la réalisation artistique qui est l'oeuvre d'un certain Mohamed Adar, l'inoubliable interprète principal de la pièce « El-Khobza » du regretté Alloula, œuvre impérissable qui a été produite, en 1970 et qui a marqué, désormais, l'histoire du Théâtre algérien. Ensuite, et ce qui ne gâte rien, est que l'artiste qui a exécuté cette réalisation ?Waw' n'est autre que son compère Tayeb Ramdane qui figure dans le générique de la pièce et qui est, lui aussi, un vétéran du Théâtre régional d'Oran (TRO). Second centre d'intérêt qui attire ceux qui apprécient le théâtre de qualité, est cet auteur du texte de la pièce qui nous intéresse, aujourd'hui, qui n'est autre que Benmohamed Mohamed, un autre vétéran bien connu du TRO. Et enfin, suprême intérêt, l'histoire de la pièce est tirée de la chanson, bien constantinoise celle-là, d'El-Boughi.

L'histoire dure 70 minutes sur scène, dans un décor simplifié à l'extrême et la pièce est exécutée par une pléiade de comédiens jeunes et moins jeunes, dont ont aimerait bien voir la prestation su scène.

Dans le texte de présentation du sommaire de la pièce on peut lire que « l'histoire de l'humanité est parsemée d'histoires d'amour, mais celle qu'a connue le couple Chérif et Nedjma n'est à nulle autre pareille. Ces deux personnages se sont rencontrés, par le plus pur des hasards, pendant la célébration d'une fête de noces dans la ?ville des ponts'. Et de cette rencontre est née une grande idylle portée par la tradition orale et la culture de «la ville de la passion» (M'dinet Lahoua).

Le reste de l'histoire, tout le monde le connaît. Toutefois, il est, toujours intéressant, de la voir racontée dans le style artistique choisi par la troupe théâtrale de l'association artistique de «Masrah El Madina» d'Oran. Les amateurs qui ont, déjà, vu la pièce sont sortis satisfaits du spectacle proposé par le département théâtre de la manifestation «Constantine, capitale de la Culture arabe 2015».