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Remise des prix aux lauréats du Festival de la musique haouzi

par Khaled Boumediene

Les meilleures choses, dit-on, ont une fin. Et cela s'est vérifié dans la soirée de samedi dernier au grand théâtre de verdure de la maison de la culture Abdelkader-Alloula de Tlemcen, où la neuvième édition du Festival national de la musique haouzi, qui a réuni, rappelons-le, pas moins de 15 associations venues de Sidi Bel-Abbès, Blida, Mascara, Tiaret, Mostaganem, Constantine, Tipaza, Oran et Alger, s'est conclue après 8 jours de spectacles à Tlemcen, Marsat Ben M'hidi, Souahlia et Nedroma. Au cours de cette cérémonie de clôture éclatante, animée par Zakia Terki, qui a subjugué avec un répertoire haouzi le nombreux public tlemcénien venu pour assister à cette soirée musicale en ce mois de Ramadan, les chanteurs et musiciens dont le talent est prometteur ont été distingués en présence des autorités locales, de la représentante du ministre de la Culture, Madame Hankour Halima, du directeur de la culture de la wilaya de Tlemcen, et des directeurs de la maison de la culture, centre des arts et d'exposition, palais de la culture, et du musée des arts et d'histoire. Le premier prix du concours de l'alto (violon) organisé en collaboration avec l'orchestre national de la musique andalouse, a été décerné à Benalioua Hocine de l'association Ibn Badja de Mostaganem. Les deuxième et troisième prix de ce concours sont revenus respectivement à Benhamidat Fayçal de l'association SLAM de Tlemcen, et Benlakhdar Oussama de l'association Ibn Badja de Mostaganem. Le premier prix du concours de haouzi a été décroché par l'association Ahbab Chikh Mohamed Bouali de Tlemcen (300.000,00 DA). Les deuxième et troisième sont revenus respectivement à l'association Ennahda d'Oran (250.000,00 DA) et l'association El-Qassantiniya de Constantine (200.000,00 DA). Le public tlemcénien est resté tard la nuit pour apprécier un Abdelkader Chaou, dans ses grands jours, qui a présenté un répertoire chaabi, retraçant une grande partie de sa carrière. Dans le répertoire haouzi, cet artiste, tant aimé par les Tlemcéniens, a chanté en apothéose la fameuse qassida «Elkalb bat sali».