En dépit d'un parcours honorable durant la phase aller, l'OMA se trouve
dans la tourmente qui risque de déboucher sur de graves préjudices. En effet,
le comité directeur, présidé par Sahli Omar, est confronté à un épineux
problème, les dirigeants actuels menaçant de recourir au forfait. La raison ?
Selon une source bien informée, une pétition aurait été signée par des membres
de l'AG et adressée à qui de droit, pour « dénoncer les agissements de l'ancien
président Mohamed Zitouni », lit-on. La nouvelle direction du club vient de
saisir les autorités concernées quant « au comportement inexplicable de
l'ancien président Mohamed Zitouni qui refuse de procéder à la fameuse
passation de consignes et de remettre les documents relatifs aux bilans pour
permettre au club de bénéficier des subventions de l'Etat », nous a-t-on
affirmé. Cette attitude, du moins incompréhensible, de l'ex-président de l'OMA
est diversement interprétée par les supporters du club qui commencent à
s'inquiéter quant à l'avenir de leur équipe. De son côté, le président Sahli Omar
décline sa responsabilité et celle de son comité sur les conséquences que peut
engendrer une telle situation relative au blocage des subventions de l'Etat. De
notre côté, on a tenté de joindre les principaux concernés, mais en vain. A
présent, les nouveaux dirigeants se trouvent confrontés à l'épineux problème
lié à la régularisation des joueurs, à la veille de la phase retour. La
sonnette d'alarme est donc tirée et c'est bien dommage pour ce club qui occupe
la place de dauphin à un point seulement du leader, l'ESM.
D'autre part, on a appris que les responsables du club, après avoir
sollicité les autorités locales pour mettre fin à cette situation aux graves
conséquences, brandissent la menace du forfait. En somme, même si la situation
n'incite guère à l'optimisme, Nechad, qui a succédé à Kheladi à la barre
technique, et les joueurs préparent activement la reprise du championnat tout
en souhaitant la résolution de ce problème dans l'intérêt du club. Et là, les
instances concernées sont interpellées pour prendre les mesures qui s'imposent.