Selon un bilan révélé, hier, sur les ondes de la chaîne radio régionale,
par un représentant de la sûreté de wilaya, cette dernière a recensé, au cours
de l'année 2014, quelque 91 cas d'actes de violence sur ascendants. Donnant un
échantillon des auteurs de ces violences, le représentant de la police dira que
ce bilan a montré que 51 d'entre eux sont des personnes adultes de sexe
masculin. Et sans entrer dans le détail, l'intervenant a signalé que dans ce
lot des agresseurs, il a été dénombré 5 femmes. Son collègue du groupement de
wilaya de la gendarmerie nationale est intervenu à son tour pour signaler que,
dans son secteur, il a été recensé seulement une quinzaine de cas pareils au
cours de l'année 2014. Et c'est ainsi que les intervenants sont arrivés à
conclure que ce phénomène d'espèce est plus répandu en milieu urbain qu'en
milieu rural, en signalant dans la foulée que dans les derniers textes de loi,
de tels actes qui tranchent avec nos coutumes et la culture faite des personnes
âgées en général et de nos parents en particulier, sont sévèrement réprimés.
Toutefois, le représentant de la gendarmerie est revenu au micro pour
dire qu'il ne faut pas prendre à la lettre les statistiques, car plusieurs cas
pareils ne sont jamais portés à la connaissance du public, encore moins des
services de sécurité.Toutefois, le représentant de la gendarmerie est revenu au
micro pour dire qu'il ne faut pas prendre à la lettre les statistiques, car
plusieurs cas pareils ne sont jamais portés à la connaissance du public, encore
moins des services de sécurité. Pour que cet ordre soit maintenu à travers le
respect sans faille des enfants à leurs parents, le directeur de l'action
sociale a préconisé que l'action de proximité pour combattre ce phénomène
étranger à notre société et l'action éducationnelle dans les écoles doivent
être constantes et ne jamais faiblir. Les causes du phénomène ont été largement
débattues et des universitaires et des psychologues sont intervenus à leur tour
pour expliquer que ces actes qu'on peut appeler contre-nature, sont généralement
le fait de pressions socio-économiques et éducationnelles. Et le plus souvent,
ils sont facilités par la dégradation des relations entre l'enfant et ses
parents directs, le père et la mère, surtout lorsque ces derniers ne
parviennent pas à s'entendre sur le type de comportement qu'ils doivent adopter
envers leur enfant et l'éducation qu'il faut lui inculquer. Si cette dernière,
allant de soi, est plus affinée dans le monde rural, il n'en est pas de même en
milieu urbain où le cosmopolitisme est régnant. Et les points de divergence
entre les parents se traduisent à travers le comportement de l'enfant. Une
psychologue participant au débat n'a pas hésité à imputer la situation socio
psychologique que vivent aujourd'hui de nombreux membres de la société aux ravages
causés par la « décennie noire ».