Des dizaines de lycéens de terminale de quelques établissements de la Ville des Ponts ont tenté, hier, de tenir un sit-in devant la direction de l'éducation pour réclamer la fixation du fameux « seuil » à l'examen du baccalauréat 2015-2016, mais la présence de la police en grand nombre devant le portail et les environs les en a dissuadés. Ils se sont résolus à se disperser après d'une demi-heure non sans avoir scandé des slogans exigeant la fixation du seuil aux cours de l'année. Selon le secrétaire général de la direction de l'éducation, M. Haioune, il s'agit des lycéens de terminale des établissements de Zighoud-Youcef, Ahmed Bey et Tarek Ibn Ziad, situés au plateau du Mansourah sur les hauteurs la ville, qui ont finalement remis ça hier. Et d'expliquer que « déjà le jour d'avant, mardi, des mouvements de revendication au niveau de ces établissements, nous ont été signalés et moi-même j'ai eu à me déplacer avec un chef de service pour discuter avec les protestataires. Nous les avons d'abord informé des décisions officielles du ministère dans ce domaine, à savoir qu'il n'y aura plus de fixation de seuil au programme du baccalauréat et ce, pour les conséquences néfastes que cela occasionne en matière de connaissances scientifiques pour le candidat et pour le pays ensuite. Et que le ministère est décidé à ne pas revenir dessus, et dans ce domaine il s'agit du diplôme qui est dévalorisé ».

Il soulignera que « nous avons insisté sur le fait qu'en tout état de cause, les examens porteront sur le programme et les cours effectivement donnés, avec maintien de la demi-heure supplémentaire. Alors que nous avions pensé les avoir raisonnés et convaincus, voilà qu'apparemment il n'en est rien, puisqu'ils sont revenus à la charge ce matin », dira avec dépit notre interlocuteur.