La daïra d'Oued Zenati a inauguré la nouvelle année 2015 par une action de relogement de 50 familles recensées dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire. Le wali avait précédemment clôturé l'année écoulée en assistant à la cérémonie de tirage au sort pour départager les 1.234 bénéficiaires de logements sociaux locatifs à Guelma, où une attention particulière a été réservée aux handicapés leur donnant une affectation dans les paliers de rez-de-chaussée des immeubles.

Les regards sont focalisés sur l'escarcelle du logement, toutes catégories confondues, qui n'avait cessé de se remplir et graduellement se vider pour délivrer les attentes citoyennes. Les pouvoirs publics avaient relevé le défi d'honorer les promesses en matière de logement, en adoptant le profil de l'engagement dans la rigueur dans le suivi et le contrôle des réalisations. Les opérateurs activant sur le terrain de l'habitat, qui tentaient de se dérober à leurs obligations contractuelles par des motifs factices, ont été à chaque fois sévèrement rappelés à l'ordre en vue de parfaire la bonne fin d'exécution.

Sur une totale consommation de plus de 5 milliards de dinars en 2014, la wilaya avait réceptionné et affecté 4.000 logements. Selon M. Larbi Merzoug, wali de Guelma, «les prévisions pour l'année 2015 sont prometteuses avec une cagnotte de près de 7 milliards de dinars pour pouvoir atteindre la réception de près de 5.000 logements à la fin de cet exercice. Dans les prochains jours, les moyens de réalisation seront mis en chantier pour lancer 1.500 unités en formule location-vente, 1.480 unités LPA et 1.100 LPP». Un objectif accessible pour peu que l'on se mette réellement à l'ouvrage.

Dans cette ambiance d'animation de chantiers, une course contre la montre a été effectuée sur divers fronts à impact direct sur les conditions de vie des citoyens, notamment l'habitat ou l'alimentation en gaz de ville y compris en milieu rural. Les réalisations progressaient parfois même dans la contrainte et parvenaient à neutraliser les jaseries et la manipulation des détracteurs irréductibles qui font feu de tout bois en vue de déprécier les efforts consentis par les pouvoirs publics à l'endroit de la promotion des réels besoins des citoyens.

Dans cette dimension de la cacophonie locale, des voix s'étaient élevées contre les actes d'exclusion par les commissions de logement de certains faux demandeurs et aussi contre les poursuites judiciaires engagées pour des délits de faux sur des documents administratifs. N'en déplaise à la cohorte des charlatans et des tartufes de l'entremise qui se retrouvent dénudés, découvrant leur piètre envergure, ne disposant d'aucune capacité pour influer sur les évènements, sauf pour se réduire à l'interminable attente devant les portes closes d'une gare désaffectée.