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GUELMA: L'éducation, les logements et le reste

par Menani Mohamed

La 4e session ordinaire de l'APW a été tenue en présence du wali de Guelma, délibérant sur les activités du secteur de l'éducation ainsi que l'état de procédure dans l'exécution de la loi 08/15 relative au parachèvement des constructions.

Le dossier du secteur de l'éducation a été rapporté par la commission compétente de l'organe de contrôle populaire, qui a disséqué plusieurs pans du secteur et un constat sur l'état des infrastructures. Dans sa communication, le directeur de l'éducation, nouvellement installé, a exposé en support vidéo, une définition de la consistance de son patrimoine infrastructurel avec 274 établissements du cycle primaire, 82 collèges et 38 lycées, accueillant 114.619 élèves encadrés par 6 360 enseignants. Au volet du taux d'occupation, l'on relève un ratio de 27 à 34 élèves par classe, s'éloignant graduellement du spectre vécu des surcharges des classes.

L'orateur a développé divers aspects du secteur, liés aux paramètres de l'évaluation des résultats et de l'orientation scolaire, le volume d'intégration des résultats et de l'orientation scolaire, le volume d'intégration des langues étrangères, les activités périscolaires, la médecine scolaire, les équipements pédagogiques, les cantines et le manuel scolaire ou encore les actions de réhabilitation des infrastructures.

Le DUC a donné une lecture sur l'état d'avancement de la procédure d'exécution des dispositions de la loi 08.15 du 20.07.2008 et les textes subséquents, traitant de l'achèvement des travaux de construction et l'octroi du certificat de conformité du bâti. Sur l'ensemble des communes de la wilaya, l'on recense 12 566 dossiers introduits par les autos constructrices dont le traitement avance à un rythme très lent. Cela reste dû au retard dans l'examen préliminaire et l'acheminement des dossiers par les communes, ainsi que par l'intrusion de plusieurs dossiers ne répondant pas aux critères énoncés dans les dispositions règlementaires.

Le texte de loi qui ne souffre d'aucune ambiguïté a toutefois suscité des velléités troublantes de certains doctes de populisme, l'interprétant par méconnaissance, comme un instrument de régularisation des constructions illicites.

Plusieurs cas sont en contradiction alarmante avec les termes de la loi, notamment les superstructures additionnelles érigées postérieurement à la publication du texte de loi, pour créer des situations de fait accompli, les cas d'emprises foncières publiques squattées, les implantations sur des sites agricoles ou des sites protégés, la transgression des zones de non-édification, sur les servitudes ou encore des cas de non-conformité par rapport aux cahiers des charges des permis de lotir ainsi que les bâtisses au statut d'habitant précaire et recensé à la démolition. Sur un ton ferme et tranchant, le wali est intervenu pour affirmer:» il y a lieu de s'en tenir aux dispositions de la loi. Je ne peux tolérer que l'esprit de la loi soit détourné pour régulariser les cas de constructions illicites».