Le mercato hivernal qui a déjà commencé dans le championnat algérien est plutôt calme. D'habitude, le marché des transferts est animé et les clubs font exploser leurs tirelires pour s'assurer les services des joueurs convoités.

Aujourd'hui les temps ont changé. Les clubs connaissent des crises financières aiguës et les aides de l'Etat et des autorités locales sont de plus en plus moindres pour des clubs professionnels. Aussi les litiges financiers opposant plusieurs anciens joueurs à leurs clubs ont-ils fait que ces derniers soient interdits de recrutement par la LFP. Ces clubs sont tenus d'abord de régler leurs litiges et payer leurs dettes avant de recruter de nouveaux joueurs.

L'autre facteur qui empêche les clubs de recruter est en relation avec l'absence de joueurs de talent. Les clubs ont du mal à trouver des joueurs libres, dans la mesure où les «meilleurs» sont sous contrat ou transférés vers l'étranger. Aussi, la disposition réglementaire de la FAF imposant aux clubs de faire signer des contrats de deux années au moins aux joueurs a fait que le marché des transferts se stabilise. Dans le championnat algérien, trois clubs connaissent une situation financière plus aisée, à savoir l'USM Alger, le CS Constantine et le MC Alger. Ils comptent engager des Franco-algériens ou des Africains en l'absence de talents au niveau local.