Les membres du
comité provisoire de quartier (ils se sont présentés ainsi parce que leur
association n'a pas encore obtenu son agrément officiel) de la cité des 200
logements FNPOS d'Ali Mendjeli, dans la daïra d'El-Khroub, nous ont fait part,
jeudi dernier, de leurs préoccupations concernant la lenteur dans la remise des
actes de propriété de leurs logements acquis en 2010. « Nous sommes plus de 270
propriétaires des logements FNPOS sis à la cité des 200 logements implantés à
l'UV5 d'Ali Mendjeli, ont-ils expliqué, à avoir adressé au wali en date du 18
novembre 2014 une requête lui faisant part de nos soucis concernant les actes
de propriété de nos logements acquis il y a maintenant quatre années.
Malheureusement, depuis cet heureux évènement, la situation administrative de
nos logements est devenue une énigme à ce jour, malgré les maintes démarches
effectuées dans ce sens auprès des instances et autorités de la wilaya, mais en
vain ». En nous remettant une copie de la correspondance qu'ils ont adressée au
wali le mois passé, ils ont poursuivi en disant que la majorité des acquéreurs
ont rempli leurs obligations en procédant au règlement de l'intégralité du prix
de leurs logements avant même leurs occupations. « Et comment, ajoute un membre
du comité de quartier, puisque la décision d'attribution stipule en son article
3 que la remise des clés est subordonnée au règlement intégral du prix de vente
du dit logement ». Selon les plaignants, la remise officielle des clés s'est
faite en date du 1er février 2010, lors d'une cérémonie solennelle marquée par
la présence de toutes les autorités de la wilaya, et à leur tête le wali en
personne, et en présence du directeur général de la FNPOS. « Qui est toujours
en exercice », ont tenu à préciser nos interlocuteurs. Et au cours de cet
heureux évènement, les principaux responsables ont promis aux acquéreurs que la
délivrance des actes de propriété allait suivre dans les meilleurs délais. «
Mais jusqu'à présent rien de tel ne s'est produit, malgré les multiples
démarches effectuées dans ce sens auprès des instances et autorités de la
wilaya », ajoutent encore les intéressés, se disant profondément inquiets de
cette situation anormale qui persiste et les conduit à se poser moult questions
sur ce qui leur parait comme un véritable mystère. « Les familles concernées
vivent une véritable torture morale », disent-ils. Et tant qu'ils n'ont pas
encore reçu les fameux actes qui officialisent juridiquement leur occupation
des logements, elles se posent légitimement des questions sur l'avenir de
ceux-ci. Mais elles ne trouvent pas les réponses qui viennent dissiper leur
inquiétude. Et nos interlocuteurs de terminer en nous confiant : « Autant nous
étions heureux lors de l'attribution des logements, surtout après le parcours
de combattant qui nous avait été imposé tout le long du parcours, autant nous
sommes aujourd'hui plongés dans une expectative stressante pour l'obtention de
nos actes de propriété. Et c'est une situation qui n'a que trop durée ».