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Sit-in d'ex-travailleurs de l'ORVE

par A.El Abci

Des cadres et travailleurs de l'ex-Office régional des viandes de l'Est (ORVE), qui ont bénéficié de parcelles de terres de ce dernier, après la dissolution du dit office en 1998, ont tenu un sit-in hier devant le cabinet du wali pour solliciter son intervention afin d'accélérer la délivrance des actes de concession «indispensables pour continuer l'exploitation des dites parcelles».

Selon les concernés, «le défunt office ORVE et suite à sa dissolution il y a 16 ans, a fait des donations de parcelles aux cadres et travailleurs qu'il employait et ce, à l'effet d'en faire des exploitations agricoles, mais les actes de concessions n'ont jamais été établis, chose qui hypothèque nos projets». Ainsi, indique-t-on, «du patrimoine de l'office, évalué à près de 600 hectares, il en a résulté la constitution de quatre SARL qui étaient exploitées par les 49 cadres et travailleurs ayant bénéficié de donations de parcelles avec des actes de location en bonne et due forme. Depuis, la direction des services agricoles nous délivre des autorisations d'exploitation régulièrement et sans problèmes, quasiment chaque année, et tous les concernés titulaires de cartes professionnelles d'agriculteurs ont toujours activé sans accrocs majeurs.

De même que depuis la parution de la loi sur la concession, qui a vocation à régir tous les domaines et biens de l'état, nous avons constitué des dossiers et les avons déposé au niveau de l'Office des terres agricoles (ONTA) de Constantine, qui nous a délivré en contre partie des attestations d'exploitation». Hélas, jusqu'à maintenant, disent-ils, leur situation n'est pas régularisée, sachant que l'opération de régularisation a pour délai ultime d'achèvement à 100%, fixé par le ministère de tutelle, le mois de janvier 2015 et ce, après avoir connu plusieurs reports auparavant. Et d'ajouter, que « nos dossiers se trouvent bloqués quelque part entre la direction des domaines et celle du cadastre, et nous nous trouvons menacés d'être dépossédés de nos parcelles de terres, qui constituent notre seul gagne- pain». «Notre rassemblement d'aujourd'hui vise, diront-ils, «le rappel de notre cas aux autorités et un appel à une intervention salutaire du wali pour débloquer la situation».

En l'absence du wali, ils ont été reçus par son chef de cabinet, qui a téléphoné en leur présence au directeur des domaines pour activer le traitement des dossiers des concernés déposés à l'effet d'une conformité avec la loi de concession et régler définitivement cette question, leur dira-t-il. Leur demandant de patienter une dizaine de jours et de revenir aux nouvelles.