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Rencontré en marge d'une cérémonie organisée dans la soirée de dimanche à
l'hôtel Liberty, le DG de l'ONCV nous confie que son entreprise a passé une
convention avec l'Université de Mostaganem pour la formation des œnologues.
Actuellement, douze étudiants, constituant la première promotion, suivent cette
formation. Des contrats ont été passés entre ces étudiants et l'ONCV pour leur
recrutement dès la fin de leur formation, ajoute notre interlocuteur. « Nous
comptons au moins sur sept ou huit personnes qui vont suivre le cursus jusqu'au
bout » explique-t-il. Sur le même sujet, le premier responsable de cet office
souligne que des vagues de techniciens sont envoyés chaque année en France,
pour le complément de formation et la mise à niveau dans des universités de
l'Hexagone. Bien évidemment, ces efforts, selon lui, s'inscrivent dans le cadre
de la stratégie de redéploiement de l'ONCV, dira-t-il. « En deux ans, nous
avons doublé notre chiffre d'affaires » indique-t-il. « Maintenant nous misons
d'avantage sur la qualité de nos produits labélisés » déclare notre
interlocuteur. Il reconnaîtra que l'Algérie ne pourra nullement concurrencer
des producteurs du pourtour de la MédIterranée. « Nous exportons une petite
quantité et nos produits bénéficient d'énormément d'égards et de respects » souligne-t-il.
Un autre cadre de la même entreprise, rencontré dans le même cadre, dira dans
ce sens « finie l'époque où nous exportions des quantités industrielles qui
étaient coupées avec des vins locaux et mises en bouteille en France notamment
sous d'autres appellations ». Lors de cet échange, nous apprenons que « l'ONCV
permet à plus de 1050 familles de vivre » s'exclame le directeur. Sans compter
les emplois en aval. Des centaines, voire des milliers de viticulteurs, sont
conventionnés avec cet office, nous dit-on. « Certains fermiers adhèrent
pleinement à notre stratégie » visant la qualité et l'excellence.
Concernant la bouteille et le bouchon, notre interlocuteur souligne que tout est fabriqué localement. « L'unité de fabrication du bouchon de Jijel est une filiale du groupe ». Quant à la bouteille, elle est produite par Saint Gobain, ex Enava. Quant à la surface consacrée à la production du vignoble, elle est de l'ordre de 3500 h. En dehors des petites superficies qui appartiennent aux particuliers, participant à la fourniture de la matière première à l'ONCV. A titre de comparaison, nous apprenons que le vignoble italien s'étale sur presque un demi-million d'hectares. L'objectif tracé est d'arriver à 10.000 hectares dans les années à venir, souligne notre interlocuteur. Ce dernier prévoit une bonne saison 2015. « En raison de la bonne récolte » indique-t-il. Déjà pour la saison présente, l'ONCV a produit quelques 700.000 bouteilles. « Ce qui est loin de couvrir les besoins du marché local ». S'agissant de la concurrence du privé, il dira « elle ne nous dérange aucunement. Nous avons une grande tradition et un savoir faire avéré ». Soulignons que des gérants de restaurants et d'hôtels ont assisté à cette cérémonie. Parmi les étrangers, notons la présence d'un groupe de chinois qui étaient très intéressés par les explications que leur fournissaient les cadres de l'ONCV. Ajoutons que cette cérémonie à Oran, à l'hôtel Liberty, intervient après celle d'Annaba qui s'est soldée par des résultats concrets, selon les propos de notre interlocuteur. |
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