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Le syndicat de l'Endimed répond au SNAPO : Polémique autour des pharmacies publiques

par M. B.

Les agences Endimed (entreprise de distribution des médicaments) font polémique. Les déclarations du président du syndicat national des pharmaciens d'officine (SNAPO) concernant la cession de ces agences au dinar symbolique ont fait réagir le syndicat de l'Endimed d'Oran. Dans un communiqué, ce syndicat se dit « étonné qu'un responsable du syndicat des pharmaciens ne soit pas aux faits des évènements sur la scène politique ». Il rappelle de ce fait que « malgré la stabilité et le rendement plus que satisfaisant d'Endimed et suite à différentes conjonctures qu'a traversées le pays, l'entreprise qui ne souffrait d'aucun problème financier ou structurel fut victime de plusieurs restructurations destructrices imposées ». Et d'expliquer que « le conseil de participation de l'Etat sur instruction présidentielle a décidé de surseoir à la privatisation des entreprises». Le syndicat précise également que « l'ex-ministre de l'Industrie a affirmé l'existence d'un plan d'action suite aux directives du gouvernement qui comporte l'assainissement financier ainsi qu'une subvention d'investissement pour la rénovation des agences pharmaceutiques (Endimed) et la formation de son personnel ». Une décision, selon le syndicat, «qui permettra à l'entreprise publique Endimed de reprendre sa stabilité et son équilibre financier ainsi que ses parts du marché au courant de l'année 2015 ». Un engagement écrit, souligne le partenaire social de l'Endimed, « sous référence N°638/SPM/2013 de Monsieur le ministre a été établi suite à l'intervention de la parlementaire du parti des travailleurs qui a soulevé le problème du devenir de l'Endimed». Rappelons que le président du SNAPO avait déclaré sur les ondes de la chaîne 3 qu'il existe 9.130 pharmaciens d'officines privées à travers le pays, auxquelles s'ajoutent 920 établissements de l'Entreprise nationale de distribution des médicaments (Endimed) «qui sont sans pharmaciens». «Cela est une aberration, alors que des pharmaciens, formés dans les universités algériennes sont au chômage». Il a, de ce fait, proposé que « ces officines soient cédées à ces jeunes chômeurs au dinar symbolique ».