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SIDI BEL-ABBES: Le calcul numérique en débat

par M. D.

Des recteurs, des chefs de centres universitaires, des professeurs-chercheurs des universités, des praticiens du calcul scientifique et des représentants de ministère et des entreprises nationales sont présents depuis avant-hier à l'hôtel Eden de Sidi Bel-Abbès pour un workshop sur le calcul intensif au service du développement placé sous le haut patronage de Monsieur le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

La cérémonie d'ouverture a été marquée par la présence du secrétaire général représentant du wali de Sidi Bel-Abbès ainsi que des partenaires d'institutions françaises spécialisées dans le calcul numérique. Les participants se sont relayés pour de courtes allocutions protocolaires pour situer le rôle et la vision de chaque partenaire dans cette manifestation scientifique qui dure 3 jours, du 29 novembre au 1er décembre 2014. Selon les termes d'un communiqué de presse «l'objectif est d'affiner un plan de développement national pour le déploiement d'une infrastructure matérielle et logicielle en calcul haute performance». On évoque le soutien de l'institut national de recherche en informatique et automatique (INRIA) et la société BULL (France).

C'est dans un souci «de répondre aux enjeux stratégiques du HPC qui sont un instrument incontournable de la recherche et un outil stratégique de compétitivité pour les entreprises». La maitrise de ces technologies de pointe est d'une utilité impérative pour la souveraineté du pays et son indépendance technologique. «Avec la projection de l'Exaflop à l'horizon 2020, les technologies HPC constituent un terrain privilégié pour le développement de bien des cursus de formation».

Plusieurs domaines seront concernés par ces hautes technologies en étroite relation avec la compréhension de plusieurs phénomènes complexes de notre écosystème, à l'image de «l'ensablement, la désertification, l'invasion des criquets pèlerins, les changements climatiques, les énergies renouvelables, les biotechnologies, la santé, l'exploration minière et la prévention des risques majeurs».

Ces ateliers organisés par le ministère de l'Enseignement supérieur sont «co-encadrés par des partenaires scientifiques traditionnels français» et s'articulent autour de trois grands sujets, «enseignement recherche, passerelle industrie, recherche et écosystème», lit-on sur le communiqué de presse rédigé pour la circonstance.