|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
La Journée
mondiale du diabète a été célébrée, hier à Constantine, par l'association Nahla
qui a organisé une journée porte ouverte à l'université islamique Emir
Abdelkader sous le thème : « Pour une meilleure prise en charge du diabète ».
Sortant ostensiblement des sentiers battus, la manifestation a été centrée
surtout sur les activités pédagogiques et sportives des enfants atteints de
diabète et, surtout, sur l'aspect de l'alimentation spécifique du diabétique
que Nahla veut en faire son cheval de bataille à partir de maintenant et pour
les deux années à venir, 2015 et 2016.
Aussi, la présidente de cette association constantinoise, Mme Bensegueni Ouarda Zebiri en l'occurrence, nous a déclaré, hier, à l'ouverture de la manifestation : « C'est vraiment dommage que je ne puisse vous donner aucun chiffre concernant le développement du diabète dans la wilaya, pour la bonne raison que je n'en ai pas. Mais ce que je peux affirmer est que Nahla accueille aujourd'hui quelque 5.000 diabétiques adhérents à l'association, parmi eux plus de 200 enfants et jeunes dont l'âge varie de 6 mois et 20 ans. Nous considérons que ce sont des chiffres alarmants », a-t-elle ajouté en signalant que tous les enfants concernés souffrent de malnutrition et de manque d'activité physique. Elle déplora à ce sujet la qualité des repas scolaires servis aux enfants dans les écoles qui sont, d'après elle, mal étudiés et ne conviennent pas aux enfants diabétiques. « C'est pourquoi, a expliqué notre interlocutrice, nous avons dérogé cette année aux traditions en organisant dans le hall de l'université des exhibitions sportives faites par les enfants diabétiques des différentes écoles de sport sous la conduite d'un animateur, ainsi que des activités ludiques qui se déroulent dans un atelier de dessin et de coloriage où les enfants exprimeront leurs vœux et souhaits sur des cartes qu'ils accrocheront à l'Arbre de l'Espoir. Ainsi que des animations diverses ». En dernier lieu, les organisateurs ont noté avec amertume l'absence des autorités locales qui ont été invitées mais ne sont pas venues. « Nous en avons l'habitude, a commenté l'un des organisateurs, et ce détail ne nous découragera pas à continuer notre lutte contre ce fléau des temps modernes qu'est le diabète». |
|