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A l'occasion de la journée mondiale du
diabète qui coïncide avec la date du 14 novembre de chaque année, l'Institut de
formation paramédicale de Chettia a organisé ce jeudi un séminaire à
l'intention des médecins et du personnel paramédical. Au cours de cette
journée, un premier orateur a tout d'abord expliqué aux présents que la Journée
mondiale du diabète 2014 constitue la première action d'une campagne de trois
ans (2014-2016) consacrée au thème « Une vie saine et le diabète ». Il a mis en
exergue l'importance d'une alimentation saine dans la prévention du diabète de
type 2, ainsi que la gestion efficace du diabète afin d'éviter les
complications à savoir des hyperglycémies répétées et prolongées. Celles-ci,
dira-t-il, entraînent à long terme une altération des nerfs et des vaisseaux
sanguins présents dans tout le corps.
Ce sont les complications du diabète qui peuvent se traduire par une cécité, des atteintes des pieds pouvant conduire à des amputations, des infarctus et des accidents vasculaires cérébraux, des troubles de l'érection ou une insuffisance rénale. Un autre intervenant moins alarmiste dira : il existe deux types de diabète, le diabète de type 1 qui concerne environ 15% des diabétiques généralement jeunes, et qu'on appelle communément diabète insulinodépendant ou DID et le diabète de type 2 qui se caractérise par une hyperglycémie chronique c'est-à-dire par un taux trop élevé de glucose dans le sang. Ce dernier survient chez les personnes âgées de plus de 40 ans et touche davantage les individus obèses. Selon l'orateur, il n'existe pas une cause précise mais un ensemble de facteurs favorisant la maladie et de citer l'origine génétique (héréditaire) et l'environnement (alimentation, absence d'activités physiques, surpoids, etc.). Il faut savoir que malgré les recherches scientifiques en la matière, le diabète demeure une maladie qui se soigne très bien mais qui malheureusement ne se guérit pas. D'où l'impérieuse nécessité de se surveiller et de garder de bonnes habitudes alimentaires et d'activités physiques et prendre le cas échéant des médicaments d'une manière régulière car comme l'a bien dit un grand diabétologue : un diabétique peut donc un malade en? bonne santé ! A noter enfin que la wilaya de Chlef compte plus de 30.000 diabétiques. |
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