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En présence d'associations algériennes, marocaines et tunisiennes : Lancement d'un atelier sur la prevention virtuelle contre le Sida

par Mokhtaria Bensaâd

Après la campagne de sensibilisation sur la lutte contre le sida, pour les personnes vulnérables, l'Association de lutte contre le sida ?Hak Wikaya' passe à une vitesse supérieure, en adoptant un nouveau concept : celui de la prévention virtuelle. La prévention à travers le Net constitue, aussi, un moyen de lutte contre cette maladie, qui n'est plus mortelle, nous confie le Pr Tedjeddine, président de cette association, mais peut être traitée comme les autres maladies.

Durant quatre jours, des représentants des associations de lutte contre le sida, algériens, tunisiens et marocains vont participer à un atelier sur la prévention virtuelle qui a débuté, jeudi, à l'hôtel « Royal ». Cette action vise les formateurs, afin de leur permettre de maîtriser les nouveaux outils de communication, pour élargir le champ du public devant être informé sur cette maladie qui demeure, encore, un tabou dans notre société.

Selon le secrétaire général de ?Hak Wikaya', l'association organisatrice de cet atelier, en collaboration avec ?US Aid', cette formation a, aussi, pour objectif d'utiliser les réseaux sociaux pour véhiculer des messages de prévention contre le sida. Le préposé va former des jeunes sur l'utilisation de Facebook, Tweeter et Youtube, pour toucher un large public et permettre, ainsi, l'accessibilité à l'information à tout le monde, ce qui n'était pas, peut-être, possible à travers les outils de communication classiques.

Le plus important, nous dira le secrétaire général de l'association, est de transmettre des messages de tolérance, à travers des sites Web et les blogs.

La formation est, aussi, axée sur l'envoi des SMS automatiques et ceci n'est possible qu'avec la collaboration des opérateurs de téléphonie mobile.

Le formateur qui a animé cet atelier, M. Laurindo Garcia, d'une association philippine de lutte contre le sida, a souligné, concernant cette formation, qu'il s'agit « d'une expérience nouvelle, déjà, menée dans plusieurs pays.

Le but de ma présence, ici, à Oran, est de, justement, partager cette expérience avec les jeunes, dans le domaine de la Santé. Nous encourageons la communication dans les deux sens.

Envoyer et aussi recevoir des messages pour pouvoir aider les personnes qui ont besoin d'aide ». Le formateur explique qu'il est possible, grâce à des applications sur les smartphones, d'envoyer des rappels aux malades sur leurs traitements où sur les centres de dépistage existants. Comme il est, aussi, possible de faire le suivi de ces personnes, à travers ces outils de communication.

A la fin de cette formation, les participants seront capables de mettre en place un dispositif de prévention virtuelle et de former d'autres jeunes impliqués dans la lutte contre le sida