Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Relogement: Des habitants de Fedj Errih reviennent à la charge

par A. El Abci

Des habitants du bidonville de Fedj Errih, qui se considèrent «injustement» écartés du relogement, sont revenus, hier, à la charge en organisant un rassemblement devant le cabinet du wali, pour rappeler leur cas et presser les autorités à tenir leur promesse de faire bénéficier de logements neufs tous ceux qui y ont droit, ainsi que d'accélérer l'étude de leurs dossiers de recours notamment.

Pour rappel, le relogement des habitants du bidonville de Fedj Errih vers Ali Mendjeli date du 17 septembre 2012 et a concerné 1.400 familles. «Depuis pratiquement deux ans, nous ne cessons de frapper vainement à toutes les portes pour nous enquérir de nos cas», indiquent des concernés. Ces derniers précisent qu'ils «représentent 70 familles» qui ont déposé des dossiers qui «les confortent dans leur droit au bénéfice d'un logement neuf», à l'instar de leurs anciens voisins. Et d'expliquer qu'il s'agit d'une trentaine de familles exclues du relogement dès le départ, d'une trentaine d'autres familles nombreuses qui pensent avoir droit à deux appartements, puisqu'ils remplissent toutes les conditions pour cela, et les dix cas qui restent concernent des célibataires et des cas divers. Et nos interlocuteurs de souligner que suite au retard enregistré dans les réponses aux recours déposés, cette liste des exclus «injustement», disent-ils, a été remise au mois de mars 2013 par les concernés protestataires, au président de l'Assemblée populaire de wilaya (P/APW), aux fins d'une intervention de sa part en tant qu'élu et président d'une instance élue. Les concernés n'excluent pas «la possibilité de recourir à la justice, après une année de difficultés de toutes sortes et de conditions de vie très précaires, logés par-ci, par- là, pour certains chez des parents et des proches, pour d'autres dans des hôtels dans des conditions difficiles et précaires». «Nous nous sommes donnés rendez-vous aujourd'hui (ndlr, 4 novembre), pour voir le wali et solliciter son intervention pour nous trouver une solution et nous faire sortir du calvaire que nous vivons», soulignent encore les protestataires.

Nous apprendrons des concernés qu'ils ont été reçus par le chef de cabinet, qui leur a fait savoir que «le wali est au courant de leur cas et qu'il leur promet un règlement dans une semaine au plus tard».