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Bouira : Le FFS répond à ses détracteurs

par Farid Haddouche

Une conférence a été animée hier par le FFS à Bouira. Ahmed Betatache, l'ex- premier secrétaire national du parti, membre du conseil national, a retracé en premier lieu la genèse du mouvement national. L'orateur dira que «l'organisation de cette rencontre le premier novembre, une date à forte symbolique, n'est pas fortuite». Le FFS lance un appel aux partis politiques, médias, mouvement associatif et syndical, enseignants, institutions de l'Etat et aux citoyennes et citoyens, pour adhérer au projet de la reconstruction du consensus national, «la seule voie possible pour préserver notre indépendance chèrement acquise, et faire face aux nouveaux défis auxquels s'est confronté le pays sur les plans politique, économique social et sécuritaire», selon le contenu du communiqué portant l'appel. Répondant à ceux qui continuent de critiquer la démarche du FFS, lui reprochant notamment sa proximité avec le pouvoir, ou de vouloir sauver le régime, Ahmed Betatache dira que «certains, qui se reconnaîtront, parlent d'opposition au régime alors que tout le monde sait, ce n'est un secret pour personne, qu'ils n'ont fait que l'accompagner des années durant». Djamel Bahloul, membre du secrétariat national du parti, a axé son intervention sur la philosophie du FFS et ses principes qui «restent intouchables». Revenant à la raison d'être du FFS, il dira que «depuis la proclamation du parti en 1963, nous avons fait nôtre le principe de réaliser pacifiquement les aspirations, politiques, économiques et sociales, du peuple algérien, et nous avons toujours à cœur la préservation en toute circonstance de l'unité nationale de notre peuple, de sa souveraineté et de sa cohésion. Personne ne nous déviera de ce principe inaliénable».