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Daïra d'Aïn El Turck : Le réseau routier et l'éclairage public réhabilités à 95%

par Rachid Boutlelis

A la faveur de plusieurs opérations de réhabilitation, menées, ces quatre dernières années, et ayant nécessité d'importants apports financiers, le réseau routier, au même titre que l'éclairage public, de la daïra d'Aïn El Turck, ont connu une appréciable amélioration. Selon le constat établi, sur le terrain, le réseau routier et l'éclairage public, dans cette région côtière, qui étaient dans un état plus que déplorable et ce, depuis l'époque coloniale, ont été restaurés, à hauteur de plus de 95%. En effet, hormis quelques ruelles des quartiers du chef- lieu de cette daïra, qui sont, actuellement, ciblées par des travaux d'installation du réseau d'assainissement avant l'entame des travaux de restauration de la voirie, la totalité des autres zones des communes de cette daïra, a fait l'objet d'une opération de revêtement de la chaussée. Il importe de noter que la réhabilitation des routes et des principales artères, des quatre communes essaimées, à travers cette partie de la wilaya d'Oran, a été inscrite parmi les priorités à réaliser, par le chef de daïra M. Oufroukh Hocine. La restauration et l'installation de l'éclairage public, dans certaines zones, qui en étaient dépourvues, ont, également, constitué le cheval de bataille, pour M. Oufroukh. Dans ce contexte, il est utile de signaler les travaux d'installation de l'éclairage public, sur des chemins de wilaya et vicinaux de cette région où les automobilistes étaient dans l'obligation d'allumer leurs phares pour percer l'obscurité. Citons, à titre d'exemple, l'installation des candélabres sur le chemin de wilaya, reliant le village Filaoucène, communément appelé ?El Qaria' à la commune de Bousfer où encore la route reliant cette même commune à la bretelle, menant au Complexe des ?Andalouses' ainsi que la route surplombant la plage ?Les Dunes' où un grand aménagement urbain a été effectué. Ces petits axes routiers étaient, notons-le, dépourvus d'éclairage depuis l'époque coloniale et ce, avec tous les désagréments causés à la circulation automobile, additionnés au climat d'insécurité, généré par l'obscurité ambiante, dans ces zones tampons. Dans ce même registre, il y a lieu de souligner la grande opération de restauration, qui a ciblé la route de la corniche supérieure et ayant nécessité l'utilisation de la dynamite pour creuser dans la falaise, afin d'élargir la chaussée. Ce projet, de grande envergure, pour lequel un apport d'un montant de 123 milliards de centimes a été dégagé, pour financer les 2 tranches des travaux, a été réceptionné, après les fêtes de l'Aïd.

L'ultime tranche des travaux sur cet axe routier, serpentant au pied de la montagne Murdjadjo, qui a suscité, à l'unanimité, l'approbation des usagers, a été transformé en une double voie, jusqu'à la bretelle desservant les communes de Bousfer et du chef-lieu. Les travaux de réhabilitation ont, ainsi, éradiqué le virage à épingle à cheveux, aboutissant sur la route menant à El Qaria, qui constituait un véritable angle mort et a été, à l'origine, d'un nombre indéterminé d'accidents de la circulation.

Toujours est-il qu'une opération de revêtement de la chaussée d'aménagements des accotements, sur la route de la corniche supérieure, à hauteur du lieu-dit ?Aïn Khadija', sur une distance d'un peu plus de 200 m, touche à sa fin, selon une source proche du dossier. Notons, aussi, que cette route, qui était, 5 ans auparavant, dans un état, plus que déplorable, et ressemblait, plutôt, à une piste carrossable, tapissée de nids de poule et autres crevasses et ce, au même titre que l'ensemble du réseau routier de cette daïra, qui a été, depuis, entièrement restauré, contribuent, grandement, au désengorgement du principal axe routier, la RN 2, reliant Oran à Aïn El Turck , notamment, avec le considérable rush d'estivants auquel est confrontée, chaque été, cette région.

Une opération d'installation de l'éclairage public est programmée sur cette route où des aires de stationnement d'urgence sont en phase d'achèvement, indique, encore, notre source. Notons, aussi, qu'un projet similaire a été lancé, à proximité de l'ancienne église, située à l'entrée de la municipalité de Mers El Kébir. Il s'agit de la réalisation d'un échangeur devant aboutir à hauteur du lieu-dit ?Aïn Khadija', sur les hauteurs de ladite commune. Selon la même source, le taux d'avancement des travaux, qui ont nécessité une enveloppe financière de 154 millions de dinars, sont, actuellement, à 60%.

Cet échangeur constituera une véritable déviation vers la route de la corniche supérieure et contribuera à une certaine fluidité de la circulation, dans cette zone. Parallèlement, des ouvrages ont été réalisés, dans le cadre de l'embellissement du paysage, au même titre que des plantations de palmiers sur les principaux axes routiers. L'installation de candélabres, sur les boulevards, contribue, également, à une touche d'agrément, à travers un éclairage d'ambiance, qui procure un certain sentiment de sécurité, pour les millions d'estivants convergeant, chaque année, vers cette région.