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Gdyel : Colère des chauffeurs de taxi après la création d'une société privée

par K. Assia

Une commission de daïra composée de représentants des chauffeurs de taxi, de syndicats dont l'Organisation nationale des transporteurs algériens et d'agents de la direction des transports devra se réunir, le 5 novembre prochain, pour discuter des suites à donner aux mouvements de contestation observés par les chauffeurs de taxi assurant l'urbain à Gdyel, a-t-on appris, hier, auprès de M. Baghdad de l'ONTA. Les intervenants doivent, en effet, dégager des solutions pour mettre un terme à la crise qui secoue, depuis plusieurs jours, le transport urbain à Gdyel surtout après la création d'une nouvelle société de taxis dans cette localité. Les chauffeurs de taxi ont demandé l'implication des pouvoirs publics et surtout le directeur des transports pour que la méthodologie de travail soit respectée par les nouveaux exploitants. Autrement dit, la réglementation impose aux nouveaux chauffeurs de taxi l'application du compteur et non le système de places.

Outre le plan de travail, la corporation a également signalé cette concurrence puisque, selon eux, Gdyel est une petite localité et le nombre des exploitants actuels reste largement suffisant pour répondre aux besoins exprimés. Selon M. Baghdad, toutes ces préoccupations ont été déjà posées aux représentants de la direction des transports. Cette rencontre s'est soldée par la mise sur pied d'une commission laquelle prendra en charge tous les problèmes que rencontrent les chauffeurs de taxi. Ces derniers menacent de recourir à d'autres mouvements de protestation si aucune solution n'est prise pour mettre un terme à cette anarchie, ajoutent-ils.

Au niveau d'Oran, l'annonce d'une nouvelle société privée de taxis fait craindre le pire, selon le président de l'UNAT à Oran. Le parc automobile est largement saturé face à un tel renfort, soit 1500 véhicules, venu d'Alger, explique-t-on. Le syndicat n'écarte pas de soulever le problème aux plus hautes instances si les pouvoirs publics ne prennent pas de mesures pour annuler cette décision. Ces véhicules taxis auront un impact négatif sur un parc déjà saturé, estime-t-on.