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Contrebande et trafic de bétail : Pour des puces électroniques pour le cheptel algérien

par S. K.

Afin d'éviter les importations illégales de bétail ainsi que l'exportation frauduleuse du cheptel national, notamment l'ovin, le contrôle aux frontières doit être renforcé. Pour un ingénieur agronome, spécialiste en économie rurale, un système de puces électroniques peut être instauré, comme c'est le cas au Maroc et dans d'autres pays, ceci, précise-t-il, afin d'identifier et d'assurer une traçabilité du cheptel national bovin, ovin, caprin et camelin. En effet, si pour les frontières est et ouest, les gendarmes sont en train d'accomplir une véritable saignée parmi le milieu du trafic de bétail, ovins et caprins en particulier, les grandes frontières du Sud pourraient poser un grand problème, d'où la nécessité d'installer ces puces en tirant profit des TIC. Enfin, pour le cheptel bovin, généralement importé, grand pourvoyeur de matrices alimentaires, notamment en lait et en viande, les puces en question permettront de répertorier chaque bovin (vache, génisse ou veau) dès son arrivée aux ports algériens.

La gestion des risques pour les animaux, comme c'est le cas de la fièvre aphteuse qui vient de porter un coup au cheptel bovin, sera maîtrisable en un laps de temps très court. Elle aidera vétérinaires, zootechniciens et services de sécurité, conclut ce spécialiste.