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L'arbitrage déjà pointé du doigt

par M. Benboua

Première journée et premières erreurs d'arbitrage dans cette entame du championnat de Ligue 1. Si la JSK a réussi avant-hier son entrée en lice dans ce challenge en remportant avec mérite son match à Oran face au MCO, l'arbitrage de la rencontre, l'international Abid Charef fait encore couler beaucoup d'encre. Déjà très contesté lors du récent choc de la capitale entre le MCA et l'USMA en super-coupe d'Algérie, notamment à travers ses décisions et sa lecture du jeu, qui laisse à désirer, Abid Charef a récédivé hier au stade Ahmed Zabana, où il a privé l'équipe locale d'un premier penalty en début de seconde période, après qu'un jour de la JSK ait touché le ballon de la main en pleine surface suite au coup franc de Hichem Chérif, avant d'annuler carrément un but, pourtant justifié aux camarades de Berradja, pour une position d'hors-jeu inéxistante. Furieux et remotés, les supporters locaux, envahis par le sentiment de la «hogra» n'ont pas trouvé mieux que de répondre par la violence et des jets de projectiles. Une scène des plus décevante, alors que nous ne sommes qu'au début de l'exercice et que l'arbitre du match et ses deux assistants ne sont pas exempts de tout rerproche. Toutefois, d'autres matches avant-hier ont été particulièrement stressants pour les supporters, joueurs et staffs techniques à cause justement du referee, désigné souvent comme «l'homme du match» en raison de sa prestation jugée partiale, à l'image de l'arbitre Benbraham, qui a dirigé le match MCEE-MCA, ou encore Saïdi, qui était loin de faire l'unanimité lors de la rencontre USMA-ESS.

Il faut dire que nous avons trendence à chercher les facteurs qui poussent le supporter à procéder par la violence et nous n'avons même pointé du doigt une certaine presse sportive, qui use des titres dits accrocheurs.

Or, si l'on prend en considration les prestations d'une poignée d'arbitres dont le niveau est loin d'être satisfaisant, et leur influence indirecte sur les rencontres, nous avons de quoi relancer le débat sur les vraies causes qui incitent à la violence.