Cette année, le
mois de Ramadhan a été le moins animé sur le plan artistique et culturel, par
rapport aux années précédentes. L'APC d'Oran et la direction de la Culture,
censées être les premières, à tracer des programmes avant même l'arrivée du
mois sacré, ont été défaillantes, cette année, et ce ne sont pas les quelques
coups d'éclat avec la venue d'artistes de renom qui vont faire oublier cette
déroute. Pour les Oranais, il y a l'Institut français qui attire le plus et
aussi les quelques Maisons de Jeunes qui arrivent, tant bien que mal, à créer
un climat d'animation, à travers des représentations théâtrales et musicales,
de troupes locales. Cette animation de proximité a eu lieu, notamment, à El
Barki, Aïn El Turck et Oran-ville, par des troupes théâtrales qui se sont
produites, dans l'ensembles des structures de la Jeunesse et de l'animation
musicale, à travers des troupes reprenant le riche patrimoine local et même
national. Toutefois, force est de reconnaître qu'Oran mérite mieux sur ce plan,
d'autant qu'elle a des traditions en matière d'animation culturelle, en saison
estivale et au mois de Ramadhan.
Chez les familles
oranaises qui se félicitent des importants dispositifs sécuritaires, mis en
œuvre, durant cette saison, le vide culturel est, toutefois, inhabituel et même
la fête de la musique n'a pu avoir lieu que grâce à l'Institut français, en
partenariat avec des associations locales.