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Les riverains du marché Daksi se plaignent

par A. El Abci

Les riverains du marché couvert de Daksi inférieur se plaignent de « l'accumulation des déchets en sus des odeurs incommodantes dégagées par les viandes avariées que les commerçants n'hésitent pas à brûler, ce qui a pour effet de polluer l'environnement et de les menacer jusque dans leur santé par de graves maladies », disent-ils.

Selon des riverains, des déchets de toutes sortes sont jetés un peu partout et jusqu'au pied des immeubles de la cité, sans respect aucun pour les familles qui y résident et en toute violation des instructions de la municipalité, qui a désigné et aménagé des emplacements spéciaux pour les dépôts des déchets et restes de l'activité commerciale. Et de poursuivre que loin d'être respectées, ces consignes ont laissé la place à une anarchie et pagaille sans nom qui a transformé les alentours du marché en de véritables décharges sauvages d'ordures, de déchets et autres détritus qui empestent l'atmosphère et défigurent la cité. Cité dont ils diront qu'elle n'est plus ce qu'elle était. Pire encore, souligneront-ils, ces marchands non seulement jettent leurs restes et déchets un peu partout, mais croyant bien faire n'hésitent pas à brûler la viande de poulet avarié et des restes comme les plumes, rendant l'atmosphère irrespirable, sans parler des mauvaises odeurs nauséabondes qui, disent-ils, empêchent les riverains de dormir la nuit. Et d'indiquer « qu'en raison des fortes chaleurs, il ne nous est pas possible de fermer les fenêtres pour nous en protéger. Cette situation nous fait craindre le pire pour notre santé et surtout pour celle de nos enfants », avoueront-ils.

Questionné sur ce sujet, le directeur de l'hygiène à l'APC de Constantine, M. Benguedouar, reconnaît cet état déplorable du marché de Daksi et en impute la responsabilité aux commerçants informels qui font fi des réglementations en la matière, dira-t-il, et n'en font qu'à leur tête dans une anarchie totale. Ces derniers sont les responsables directs et uniques de l'absence d'organisation au niveau du marché, estime-t-il. Et d'expliquer, « nous avons deux camions pour l'enlèvement des ordures, un de la commune et un autre d'une micro-entreprise qui assurent deux rotations par jour, qui se sont révélées vaines pour en venir à bout ». Et de proposer la mise sur pied d'une commission de wilaya qui regroupera toutes les parties en prise directe avec cette situation, l'APC, la direction du commerce et à leur tête les services de sécurité, pour réglementer de nouveau ces marchés et en expulser les commerçants informels.