Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Le réseau d'éclairage public laisse, encore, à désirer

par J. Boukraâ

En dépit des sommes faramineuses qu'il engloutit, chaque année, aussi bien pour assurer son entretien que pour son alimentation en énergie, le réseau d'éclairage public de la wilaya, et en particulier celui de la ville d'Oran, est loin de répondre aux attentes. A titre indicatif, quelques efforts ont été consentis pour l'amélioration de l'éclairage dans les secteurs urbains El Othmania et El Badr, mais certaines ruelles, notamment à Maraval et à Cité Petit, n'ont pas été prises en charge. «Nous souhaitons une intervention rapide de la part des autorités concernées pour mettre fin à cette situation», ont déclaré des habitants de ces quartiers.

Pourtant, chaque année, l´APC consacre plusieurs millions de dinars aux fins de procéder à l´entretien et même à l´implantation des nouveaux points lumineux. Mais, malgré ces efforts, l'éclairage public laisse, toujours, à désirer. Et ce qui est vrai pour Maraval et Cité Petit l'est, encore, davantage pour toute la wilaya. La raison principale est que les deux tiers du réseau sont vétustes. En outre, le manque d'entretien et de suivi, ainsi que l'absence de contrôle de la part des services concernés et autres actes de vandalisme et de vol sont responsables de cette situation. Celle-ci a déjà fait l'objet de plaintes de citoyens, à travers différents quartiers, dont les artères et accès sont plongés dans le noir, laissant place à l'insécurité qui a contribué à la prolifération des actes de vols et agressions, dans la ville d'Oran. Pour rappel, durant le mois d'avril dernier et à l'issue d'une sortie sur le terrain, le premier responsable de l'exécutif a décidé de consacrer 10 milliards de centimes pour le traitement de quelques points noirs où l'éclairage public est défaillant, dans la commune d'Oran. Cette opération ciblera, essentiellement, les zones où des carences en matière d'éclairage public ont été constatées.

Rappelons que le maire de la ville avait soulevé, à plusieurs reprises, le problème de l'éclairage public défectueux. Il avait déclaré que près de 1.500 points lumineux étaient éteints, à travers le réseau d'éclairage de la ville. Le maire d'Oran, plus précisément, sollicitait le feu vert du wali pour qu'ERMES, gestionnaire exclusif de l'éclairage public d'Oran, à la faveur d'un contrat, signé fin 2012, veuille bien accepter de faire équipe avec d'autres opérateurs privés. Car, avait-il estimé, l'EPIC d'éclairage était dépassée, alors que la moitié d'Oran était dans le noir. Il est à signaler que l'EPIC «ERMES Oran» fait face à des contraintes d'ordre technique car elle ne dispose pas de cartographie du réseau de l'éclairage public de la ville et de sa périphérie.