Les travailleurs
de l'EPIC de wilaya Ermeso, chargé de l'entretien et de la réhabilitation de
l'éclairage public, ont observé, hier, un sit-in de protestation, le deuxième
du genre au cours de ce même mois d'avril. Objectif : exiger l'accélération de
l'adoption de la convention collective et du règlement intérieur, deux
revendications sur lesquelles l'administration s'était engagée. Le mouvement a
connu la présence, en plus des représentants de la section syndicale de
l'entreprise, des émissaires de l'Union de wilaya de l'UGTA. Après plusieurs
heures de discussions, il a été convenu de soumettre le projet de la convention
collective au conseil de l'administration de l'EPIC dont la présidence est,
rappelle-t-on, assurée par le wali d'Oran et qui compte parmi ses membres, des
élus de l'APW d'Oran et des chefs de daïra, entre autres. Selon les
travailleurs de l'EPIC Ermeso, dont le nombre total avoisine les 115
travailleurs, la situation est devenue carrément insoutenable et cela dure
depuis 2012. Actuellement, et à cause de l'absence d'une convention collective,
nos salaires ne sont composés que du salaire de base. Et avec les retenues de
la sécurité sociale, on se retrouve avec des salaires en dessous même du salaire
de base. Cela ne peut pas continuer de la sorte, on a beaucoup sacrifié pour
cette entreprise naissante, mais le temps est désormais venu pour que la wilaya
d'Oran, qui est notre tutelle, et à sa tête le wali, s'engage enfin à corriger
cette méprise et nous rétablir dans notre droit fondamental», affirment les
travailleurs, dont la totalité des effectifs est liée à l'entreprise par des
contrats à durée déterminée (CDD). De son côté, le directeur de l'EPIC, M.
Gharbi Mohamed, a affirmé que l'adoption de cette convention collective est une
priorité pour l'administration qui devra en soumettre le projet au cours de
cette semaine au conseil d'administration pour approbation avant d'engager les
négociations avec le partenaire social pour son adoption finale.