Une hausse des
prix des fruits et légumes a été constatée depuis quelques jours sur les
marchés du chef-lieu et dans les autres communes, y compris celles des zones
rurales, à l'exemple de Yellel, Belacel-Bouzegza et Aïn Rahma. Le mauvais temps
qui rend plus au moins difficile l'accès aux champs pour la cueillette ne
constitue pas le principal facteur de cette hausse des prix qui est
insupportable pour les bas revenus dont les voix sont convoitées par les six
candidats de la présidentielle du 17 avril prochain. La spéculation et les
dysfonctionnements dans les marchés de gros sont à prendre en compte dans cette
flambée qui concerne pratiquement l'ensemble des produits agricoles de
consommation courante. Jadis, le début du printemps était connu pour la
disponibilité à bon marché de certains fruits et légumes. Ce n'est pas le cas
aujourd'hui ; le prix de la pomme de terre a atteint les 50 DA/kg, la tomate
140 DA/kg, la courgette 120 DA/kg, la carotte (70 DA/kg), la pomme (100 DA/kg)
ou encore la banane (180 DA/kg). Interrogés à ce sujet, des connaisseurs
estiment que près de 80 pour cent des quantités des fruits et légumes écoulées
sur le marché transite par les mandataires informels». Les ménagères craignent
que cette hausse va se poursuivre jusqu'à l'arrivée de ramadhan, en dépit du
fait que les mois d'avril et de mai sont connus pour l'abondance de certains
fruits et légumes.