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Mawlid ennabaoui, ses décors et ses coutumes

par A. Chabana

Des bougies, de l'encens, des pétards, du henné, en veux-tu ? En voilà. Des étals de revendeurs sont installés sur les trottoirs de certaines rues commerçantes : ce sont des signes avant-coureurs de l'arrivée imminente du Mawlid que chaque famille algérienne compte célébrer, comme à l'accoutumée, dans la joie et le recueillement, à la dimension du Prophète Mohamed (Qssl).

Des couleurs et des odeurs propres à cette fête religieuse font leur apparition et les ménagères pensent déjà à la préparation du repas de ce jour, autour duquel se regroupent, petits et grands, en allumant les bougies multicolores.

Le matin du jour suivant, assez tôt, on mijote une bonne «aâcida», sorte de bouillie à base de semoule et de lait, agrémentée de miel et de smen, qu'on déguste encore chaude.

Le Mawlid ennabaoui , c'est, aussi, ce côté populaire de la fête, les enfants, notamment, laissent éclater une forte liesse dans les rues, des jeux pyrotechniques avec des fusées partent de toutes parts, jusqu'à une heure tardive de la nuit et le lendemain, ça repart de plus belle.