Ils sont de
retour. «Ils » ce sont ces vendeurs à la sauvette qui sont revenus en force
étalant leurs marchandises sur la voie publique ou dans des endroits
inappropriés notamment au chef-lieu de wilaya. Après une brève opération menée
les services de l'APC et de la police pour éradiquer le phénomène dans les
grands centres urbains de la wilaya, «ces marchands » réinvestissent de nouveau
les trottoirs et les espaces libres. Tout se vend et s'achète, on y trouve de
tout: téléphones portables, habits, électroménager, fruits et légumes, poissons
etc. Apparemment l'informel a de beaux jours devant lui, et certainement ce
n'est pas pour demain que son éradication définitive sera effective et réelle. Car
ces personnes ont des familles à nourrir et s'ils s'adonnent à ce commerce
c'est parce qu'ils n'ont pas d'autre choix.
Tewfik, un jeune
trabendiste de 28 ans spécialisé dans les vêtements et fait régulièrement la
navette entre Alger et Istanbul (Turquie), nous dira: «Ayant vainement chercher
un boulot avec ma licence en droit, j'ai dû me débrouiller pour trouver un
moyen de subsistance, constituer tout d'abord un capital pour me lancer après
dans le commerce informel à défaut d'un local approprié. En fait, tous «ces
commerçants» réclament des locaux pour exercer librement et sans contrainte.