C'est un véritable coup de filet que viennent de réussir les éléments de la Brigade de recherches et d'investigations (BRI), relevant de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Médéa, avec l'arrestation d'un des plus gros trafiquants de drogue et notamment le kif traité, de la ville de Médéa où il réside.

Une arrestation qui est survenue après plus d'un mois de surveillance accrue et de filature dont a été l'objet un des «clients» de ce baron de la drogue qui, arrêté et après un interrogatoire, «donnera» finalement le nom de son «pourvoyeur en kif traité», en la personne de ce baron de la drogue, un repris de justice notoire et âgé de 36 ans, habitant à ?Merdj Echekir', un quartier situé sur les hauteurs de la ville de Médéa. C'est ce que rapporte, en effet, le communiqué de presse qui nous a été remis par le commissaire Nabil Toualbia, responsable de la cellule concernée de la Sûreté de wilaya de Médéa.

En effet, faisant suite à des informations parvenues au siège de la BRI et faisant état d'activités suspectes d'un individu, résidant à Berrouaghia, chef-lieu de daïra situé à 27 km au sud-est de Médéa, qui s'adonnait à la commercialisation de kif traité, en utilisant sa voiture, un véhicule de tourisme, comme «local commercial», les éléments de la BRI et ceux de la police judicaire mettent en place un plan et une souricière qui finiront par «faire tomber» l'individu en question. Après une fouille minutieuse du véhicule en question, les agents des forces de l'ordre découvriront une quantité de 150 g de kif traité dissimulée sous la banquette arrière du véhicule. L'individu en question, âgé de 31 ans et également reprise de justice, ne tardera pas à «donner et dire tout » sur son principal pourvoyeur en kif traité: signalement physique, identité, adresse exacte?

Au domicile de ce dernier, les policiers découvriront la bagatelle de 120 millions de centimes, une grande quantité de kif traité et surtout une quantité d'or évaluée à un poids de 800 g. Au cours de l'interrogatoire de cet individu et des membres de sa famille, il s'avèrera que la quantité d'or provenait, toujours selon le communiqué de presse, du «blanchiment» des gros revenus procurés par la commercialisation de kif traité et dont était «chargée la propre mère de ce trafiquant».