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Trois jours de découverte et d'innovation dans le domaine des
Technologies de l'information et de la communication (TIC), au 14ème salon du
Futur technologique (Siftech) qui s'est clôturé, hier, avec la visite de plus
de 4.000 visiteurs. Les professionnels, ainsi que le grand public ont pu faire
le tour des produits de dernière génération qui restent, toutefois,
inaccessibles pour les bourses moyennes. Mais développement technologique
oblige, chacun fait de son mieux pour s'enquérir du nouveau smart-phone, ou de
la dernière tablette ou du PC le plus performant, en attendant la
démocratisation de ces produits high-tech. Après l'évènement de l'école
numérique, démontré à l'ouverture du salon et durant les trois jours, la
journée du mercredi a été marquée par la remise des prix au concours de la
meilleure œuvre numérique pour l'Enseignement organisée par «Krizalid
Communication», initiatrice de ce salon, dans le cadre du thème retenu pour
cette édition «l'école numérique». Quatre lauréats ont été récompensés pour
leur travail. Ainsi le premier prix a été décerné au binôme Abderrahim Bourouis
et Hamza Benahcène pour leur œuvre intitulée «le cartable communicant». Il
s'agit, tel qu'expliqué par les deux lauréats, d'un cartable sous forme d'une
tablette intelligente qui contient tous les programmes scolaires sous forme de
m-book. Les deux universitaires: l'un diplômé en informatique et l'autre expert
en télécommunication, ont utilisé l'application black-box pour développer ce
système. «Nous nous sommes inspirés de la boîte noire des avions pour réaliser
notre projet. L'idée existait avant le lancement de ce concours, mais nous
avons commencé à y travailler sérieusement depuis un mois».
Le jeune Abderrahim Bourouis, âgé de 27 ans, nous explique le fonctionnement de ce cartable. «Grâce au black-box, les parents peuvent avoir toutes les informations sur la mobilité de leur enfant, son activité et ses connexions soit via mobile ou sur notre site auquel il aura accès». L'autre idée innovante de ce cartable, expliquent les deux lauréats, est «l'intégration de ce cartable communicant dans un environnement numérique de travail qui est l'école. Nous avons simplifié les choses pour ne pas avoir besoins d'une école numérique toute installée. Nous ajoutons juste quelques serveurs, à moyenne cadence, pour faire la gestion de ce système». Quant au 2ème prix, il est revenu au jeune Nazih Dehouche pour son œuvre intitulée : «Hourouf Arabia». Un jeu éducatif qui aide l'enfant à apprendre les lettres alphabétiques avec le son et l'image. Cette œuvre a une histoire, puisque son inventeur avait, étant enfant, des difficultés de langage. Un problème orthophonique. Un handicap qui l'a motivé à créer un jeu éducatif destiné, spécialement, aux enfants qui souffrent de ce problème. Il sert en fait d'assistance aux enfants autistes. Le troisième prix a été décerné au binôme Abdelhalim Lagrid et Oualid Laribi, pour leur œuvre numérique sur «e-dourous». Djellal adnani a été sélectioné pour le quatrième prix pour son œuvre sous forme de jeux éducation «exo-games. Quant à la nouveauté de ce salon, c'est le concours de la meilleure œuvre numérique pour l'enseignement, lancé par «Krizalid Communication», dans le cadre du thème retenu pour cette édition, à savoir, «l'école numérique». |
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