Les fortes pluies qui se sont abattues, ces dernières 24 heures, ont été à l'origine d'inondations, dans différentes zones de la daïra d'Aïn El Turck, notamment celles où sont concentrés les îlots de constructions illicites.

C'est le cas, en effet, du lieu, communément appelé «oued namousse», traversant partiellement le village Ouarsenis (ex-El Qaria», sur le territoire de la commune de Bousfer. Les averses, discontinues, qui sont tombées, en fin de semaine, ont provoqué une crue de cet oued, qui a envahi des masures illicitement construites, tout le long de son lit. Dépêchés sur les lieux de cette catastrophe, dans la nuit du jeudi au vendredi, les éléments de la Protection civile ont déployé les grands moyens, dont des motos-pompes flottantes pour dégager les eaux pluviales, qui ont également provoqué un glissement de terrain sur une zone, en amont de ce village. Selon nos sources, hormis des dommages matériels, on ne déplore, fort heureusement aucune victime; ainsi, il y eut plus de peur que de mal parmi les habitants dont la majorité a passé la nuit à la belle étoile où chez des voisins. Les mêmes éléments ont eu à intervenir, au cours de la même nuit du jeudi, lors de trois effondrements d'habitations qui se sont produits dans la commune de Mers El Kébir. Notre source indique qu'il s'agit aussi de constructions illicites érigées, à proximité de Haï Ouarsenis où un autre affaissement de terrain a provoqué un début de panique. Des amas de boues charriés par les eaux en furie ont occasionné des dégâts considérables aux maisonnettes, essaimées en contrebas de ce quartier à forte concentration de population. Le même scénario a été enregistré dans le village de Cap Falcon où une habitation s'est effondrée sous le poids des averses. Notre source fait également état de l'éboulement de dunes de sable à hauteur de la petite localité de ?La Madrague', dans le chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck. Notons que les autorités locales se sont déplacées sur les lieux des sinistres pour s'enquérir de la situation, prévalant dans ces ilots de constructions illicites.