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Dans le souci de renouveler le parc des transporteurs : L'ONTA propose un déblocage des crédits

par K. Assia

Des propositions pour débloquer des crédits afin de financer de nouvelles opérations d'acquisition de matériel roulant neuf viennent d'être émises par le bureau national de l'Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA). Des crédits qui permettront, selon M. Mekhnes, SG du bureau de wilaya d'Oran de l'ONTA, de renouveler le parc notamment les bus et les véhicules de taxis. Les professionnels veulent désormais acheter de nouveaux véhicules et de nouveaux bus, une formule qu'ils jugent adéquate pour se conformer à la réglementation qui régit des engins adaptés et répondant aux normes mises en vigueur.

C'est dans cette optique que des réunions ont été tenues au niveau de chaque wilaya afin de finaliser ce dossier et retracer l'une des préoccupations de la base qui est bénéficier de crédits afin d'être en adéquation avec des besoins croissants de la population.

L'ensemble des suggestions provenant des 48 wilayas ont été présentées et étudiées en fin de semaine dernière à Alger lors d'une rencontre ayant regroupé le secrétaire national de l'ONTA et les présidents des bureaux. Cette proposition sera soumise à l'étude du ministère des Finances et celui du Commerce, a fait savoir notre interlocuteur. Par ailleurs, les participants se sont également penchés sur un autre volet lié à la fiscalité. Un dossier épineux qui continue à susciter la réaction de la corporation car aucune solution n'a été apportée à ce contentieux fiscal qui se situe de 1992 à 2002. Une période où la tarification était calculée hors taxe, explique-t-on.

Dans ce registre, les professionnels demandent une amnistie fiscale, seule formule permettant au collectif d'en finir définitivement avec ce problème. Rappelons que des promesses ont été données par le DG des impôts pour étudier le dossier ce qui vient rassurer les chauffeurs de taxis. Ces derniers avaient, rappelons-le, souhaité que ce dossier soit réglé au niveau de la wilaya d'Oran comme a été le cas pour d'autres wilayas du centre du pays. Des commissions de concertation ont été suggérées pour résoudre de manière définitive à ce problème qui gangrène l'activité de la corporation.