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Affaissement sur l'ex-CW 44 à Haï Ouarsenis (Mers El-Kébir) : Un ouvrage d'art pour éradiquer un point noir

par Houari Saaïdia



L'épineux problème lié à l'affaissement d'un tronçon routier situé sur l'ex-chemin de wilaya n°44 (déclassé en chemin vicinal), à hauteur de Haï Ouarsenis, communément appelé «Sardina», est en train d'être réglé, une fois pour toutes, au grand soulagement de la population locale et des usagers de cet itinéraire.

En effet, l'entreprise qui a été chargée, via un appel d'offres national et international, lancé par la DTP, pour réaliser un ouvrage d'art, à ce niveau, met les bouchées doubles pour achever les travaux, le plus tôt possible, en respectant, bien sûr, le délai convenu, à savoir 3 mois, a-t-on pu constater de visu, à la faveur de plusieurs visites espacées, effectuées par nos soins, à ce chantier routier. A en juger du rythme des travaux et selon les informations recueillies sur place auprès du réalisateur du projet, l'Entreprise de grands projets publics (EGTP), l'ouvrage sera livré à temps, «si ce n'est dans un délai record». De fait, tout augure de cela. Le plus dur -le plus délicat surtout - semble avoir été déjà fait.

En effet, malgré la complexité et la technicité de la manœuvre, le câble de transport de gaz qui alimente toute la partie haute de la commune de Mers El-Kébir, a pu être mis à découvert, sans aucun problème, et parfaitement mis à l'abri contre d'éventuels accidents intempestifs, grâce à un dispositif de cales en bois.

Une fois cette mission sensible accomplie avec succès, il fallait par la suite, creuser et creuser pour déterrer des dizaines de tonnes de remblai, soit plusieurs strates superposées sur une profondeur de plus de 8 m, jusqu'à atteindre le niveau du sol naturel, et ce, dans un souci d'asseoir l'ouvrage sur une base stable et solide. D'autre part, il fallait faire avec l'émergence dans la crevasse des eaux phréatiques, lesquelles eaux avec celles pluviales et de ruissellement pourront s'écouler à travers une canalisation à base de dalots. Ces éléments circulaires en béton, au nombre de six, et dont le diamètre permet même le passage d'hommes à l'intérieur, en vue de travaux de débouchage et de curage, sont déjà fin prêts pour leur pose sous le pont sur lequel passera la route. Par ailleurs des dispositifs ont été mis en place par l'entrepreneur pour la signalisation temporaire et la sécurité au chantier, y compris un « couloir » sécurisé réservé aux piétons, notamment du fait que cet itinéraire est un passage obligé pour les écoliers. Toutefois, il y a lieu de relever qu'il y a nécessité urgente de mettre en place des panneaux de pré-signalisation, de part et d'autre, du point d'intervention pour indiquer, à l'avance, cette « impasse » aux automobilistes, pour qu'ils fassent demi-tour ou empruntent un détour à temps.

Il faut rappeler que la prise en charge de ce problème par la direction des Travaux publics est intervenue suite aux instructions du wali, qui avait ordonné, lors d'un briefing de l'exécutif de résoudre cette situation, qui n'avait que trop duré, par la réalisation d'un ouvrage d'art «coûte que coûte» et sans plus tarder.