Les usagers de la route de Aouinet El Foul, longue de près de trois kilomètres et qui relie le centre ville à la cité d'El Menia, se plaignent de l'état de dégradation avancée de cette voie de communication très fréquentée, car donnant accès aux communes de Hamma Bouziane et de Didouche Mourad. Selon des usagers de cette route (automobilistes de passage et riverains), « cette dernière enregistre un glissement de terrain, disent-t-ils, qui occasionne des affaissements dans la chaussée la rendant carrément impraticable ». Et de préciser, que le phénomène, est particulièrement manifeste devant la mosquée El Atiq, où les affaissements sont plus prononcés. A telle enseigne, affirment-t-ils, que « les taxis ont depuis longtemps déserté les lieux en n'assurant plus cette desserte, nous livrant, ainsi, pieds et poings liés, des clandestins qui profitent bien évidemment de l'aubaine ». Et de poursuivre que, « les taxis n'assurent plus leurs services sur cette route, en raison des crevasses et autres détériorations de la chaussée, mais également à cause des bouchons monstres qui s'y forment souvent et pratiquement sur toute sa longueur, bloquant les usagers durant des heures entières ». Selon nos interlocuteurs, les agents de la mairie, sont bien passés à plusieurs reprises pour effectuer des travaux de réfection, qui n'ont été en réalité que des colmatages, malheureusement la route retrouve à chaque fois et assez vite son état initial de dégradation ». En effet, disent-t-ils, les travaux de la municipalité n'ont consisté qu'à « des bricolages » et la plupart du temps, les travailleurs de la mairie n'ont fait que combler par du tout venant et du bitume, les trous béants qui garnissent la chaussée, alors que la route en question a manifestement besoin de vrais travaux de réhabilitation. « Des travaux de réhabilitation, mais aussi de confortement qui seuls, estiment-ils, sont à même de parer efficacement aux glissements de terrain qui sont à l'origine de l'état détérioré de cette importante voie de communication intercommunale ».

Questionné sur ce sujet, le chargé de communication de l'APC de Constantine, reconnaît l'état catastrophique de la route de Aouint El Foul et se veut rassurant en indiquant qu'une étude approfondie du sol a été lancée. Car, souligne-t-il, en raison des glissements, les travaux qu'il faudra entreprendre ne peuvent se suffire d'une simple réhabilitation, mais doivent concerner surtout des ouvrages de consolidation et de renforcement en profondeur dans le sol et sur tout le linéaire des trois kilomètres.