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Clôture de la sixième édition du FOFA : Consécration du cinéma égyptien

par Ziad Salah

La cérémonie de clôture s'est déroulée comme celle d'ouverture. La route menant à l'hôtel Le Méridien a été fermée à la circulation, ce qui s'est traduit par un grand désordre de la circulation au niveau d'Al-Akid Lotfi et l'axe du Millénium. Encore une fois, ceux qui n'ont pas daigné se frotter avec le public du cinéma lors des projections se sont empressés d'occuper les premières places de la somptueuse salle du Centre des conventions d'Oran. Mais cette fois-ci, pour assister au spectacle animé par des groupes de musique. Quant à la cérémonie d'attribution des prix, elle n'a pas trop duré. Plus grave, des artistes primés ont brillé par leur absence lors de cette cérémonie. S'agissant des prix, Al Wehr d'Or, la première distinction, a été attribuée au film «Coming Forth by day» de l'Egyptienne Hala Lotfi. Signalons qu'une bonne proportion du public a déserté la salle lors de sa projection parce que l'essentiel du film se déroule dans un espace clos. Par ailleurs, des problèmes techniques (coupure du film avant la fin) ont fini par avoir raison de la patience d'une autre partie. Cependant, certains connaisseurs du cinéma l'ont jugé «de bijou». En tout cas, cette œuvre est destinée aux cinéphiles puisque elle instrumentalise à merveille les silences et surtout la lumière. Le prix du meilleur scénario a été accordé au Tunisien Mohamed Ben Mohamed pour son film «Le Professeur». Le film algérien «Yemma», de Djamila Sahraoui, a obtenu le prix de la meilleure réalisation. Le prix du jury a été accordé à Annie Marie Jacir pour son film «When I saw you». Le meilleur prix d'interprétation féminine est parti pour Saoussen Archid pour son rôle dans le film du Syrien Joud Saïd «Mon dernier ami». Et le prix de la meilleure interprétation masculine a été attribué à Hicham Rostom. Avant la cérémonie de clôture, le chargé de communication de ce festival a animé une conférence de presse. Parmi les points soulevés est celui du directeur artistique de cette manifestation qui se trouvait à Dubaï durant les cinq premiers jours du FOFA. Selon Bouziane Ben Achour, ce directeur assure qu'il avait avancé sa démission mais le conférencier affirme que la direction du festival n'a reçu aucun document attestant les dires de celui qui a provoqué un mini scandale. Mais de l'avis de plusieurs habitués de ce festival, la sixième édition est jugée la plus médiocre de toute l'histoire de cette rencontre qui n'a pas encore atteint son âge de maturité.