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GUELMA : NOUVELLES EXPLOITATIONS AGRICOLES

par Menani Mohamed

Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions contenues dans la circulaire interministérielle n°108 du 23.02.2011 (MICL - MADR), traitant des aspects procéduraux pour la création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage, M. Larbi Merzoug, wali de Guelma, a présidé dernièrement une réunion d'évaluation des travaux élaborés par la commission locale en charge de la dynamisation du volet de développement agricole et rural. La lecture du premier rapport d'opportunité laisse apparaître une nette identification de 7 périmètres dans la zone Ouest de la wilaya d'une contenance de 1.940 ha. Ces nouvelles réserves foncières agricoles sont localisées sur les territoires des communes de Bordj Essabat (200 ha à Moubia et 400 ha à Béni Ahmed), de Bouati Mahmoud (300 ha à Mekassa et 250 ha à Mechta El Bagrat), de Roknia (400 ha à Meziet II) et d'Héliopolis (Ragouba 260 ha et Gueltat Essaïd 130 ha).

Le wali avait instruit les membres de la commission d'entamer la mise en forme de ces programmes sans commettre des empiétements sur le patrimoine forestier et de parachever leur formalisation et se préparer à enclencher aussitôt le même processus dans la zone Est de la wilaya, notamment dans les daïras de Bouchegouf et Hammam N'bails qui recèlent de potentialités conséquentes.

Conscient de l'importance de l'opération qui consiste à la revalorisation des potentialités foncières agricoles, mais ne cachant pas aussi ses appréhensions quant à la lenteur qui entrave le rythme d'évolution des actions sur le terrain, le wali soutient que « la vocation agropastorale de la wilaya nous impose cette option et nous ne devons pas perdre du temps. Cette opération s'inscrit dans la vision de la politique de renouveau agricole et rural dans un segment économique qui tend aussi à l'extension de la base productive agricole à travers la création de nouveaux pôles de production avec une spécialisation par filière d'activité ». Les orientations du chef de l'exécutif ont aussi porté sur la nécessité d'adopter une démarche aiguë d'accompagnement fécond afin d'atteindre les objectifs assignés, notamment en assurant l'orientation des périmètres identifiés au plan de la viabilité économique et de la préservation des ressources naturelles tout en veillant à la notion de sédentarisation des populations qui fructifieront les productions des terroirs existants.

Sur un ton plus grave fustigeant la récurrente léthargie, il conclut : « L'heure est à l'effort qualitatif sur tous les fronts pour ancrer le développement local sur la voie du progrès.

LE SECTEUR AGRICOLE DANS SA DIVERSITE EST FONDAMENTALEMENT STRATEGIQUE DONT L'OBJECTIF ESSENTIEL DEMEURE L'AMELIORATION DE LA SECURITE ALIMENTAIRE, SOUTENUE PAR UNE VALORISATION OPTIMALE DE NOS RESSOURCES NATURELLES ET LA REVITALISATION DES ESPACES RURAUX FAVORISANT UNE CROISSANCE EXPONENTIELLE PAR LE TRUCHEMENT DES INVESTISSEMENTS ADAPTES POUR LA CREATION DE RICHESSES ET D'EMPLOIS ».