Les prémices du désastre de la saison écoulée se profilent à l'horizon pour la JSK. Comment expliquer cette entame de championnat pour la formation du Djurdjura, habituée aux places du podium lors des compétitions nationales et internationales ? Deux défaites, un nul et une seule victoire en quatre matches, c'est nettement insuffisant pour une équipe comme la JSK qui devra désormais s'accrocher pour ne pas tomber plus bas. Les raisons ? Certains évoquent le manque d'automatismes d'un effectif remanié. D'autres affirment que le club a besoin de stabilité au sein du staff technique et de l'effectif. Les plus sceptiques arguent que le président Hannachi a commis l'erreur de vouloir tout gérer. Dans ce contexte, il n'est pas également exclu que le boycott du public kabyle pénalise quelque peu l'équipe. En dépit de ses efforts, Hannachi ne sait plus à quel saint se vouer pour trouver les solutions idoines. Les succès faits pour éclaircir l'horizon de la JSK lui font défaut.

Cette situation commence à inquiéter ses plus fidèles supporters et brouille les cartes du président kabyle. L'entraîneur Italien Enrico Fabbro, engagé avec comme objectif de jouer les premiers rôles, est bien loin des résultats escomptés. Connaissant Hannachi, le coach transalpin pourrait quitter le navire. Mais est-ce la solution appropriée ? Contre le MCO, la JSK a enregistré un semi-échec qui risque de le fragiliser davantage. En somme, la déception a gagné le camp kabyle. Fabbro est-il l'entraîneur qui répond au profil recherché par rapport à la particularité bien propre à la JSK ? Hannachi, contesté de toutes parts, ne s'est-il pas précipité dans le recrutement pour calmer la tension ?

Les nouveaux joueurs ont-ils la force de caractère nécessaire pour évoluer à la JSK dont les spécificités ne ressemblent pas à celles d'autres formations ? Autant de questions qui méritent bien des réponses. A présent, l'heure de mobilisation a sonné pour les Kabyles si l'on veut réellement préserver la notoriété d'une équipe comme la JSK. Les canaris savent maintenant ce qu'il leur reste à faire.