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Ligne Oran-Aïn El-Turck : Les transporteurs veulent augmenter les tarifs

par K. Assia

Les transporteurs de voyageurs, affiliés à l'Union générale des commerçants et artisans algériens et assurant la ligne Oran-Aïn El-Turck, veulent augmenter leurs tarifs. Une proposition que les exploitants de cette ligne ont soumise avant-hier au président de la Fédération nationale des transports de voyageurs et des marchandises lors d'une rencontre organisée au siège du bureau de coordination de l'UGCAA. Les tarifs actuels fixant la liaison Oran-Mers El-Kébir à 10 DA et Oran-Aïn El-Turck à 20 DA ne sont plus en adéquation avec l'expansion urbanistique et démographique que connaît Oran, a indiqué M. Mouad, président de la fédération. Les transporteurs veulent désormais s'aligner sur les tarifs appliqués par l'Entreprise des transports urbains (ETO) quant à la desserte Oran-Mers El-Kébir, en augmentant la billetterie de 5 DA. Idem pour la ligne Oran-Aïn El-Truck où le collectif a suggéré l'application de la loi d'août 2001 fixant l'organisation du transport en application du kilométrage. La corporation compte désormais augmenter le tarif de 5 DA, soit 25 DA au lieu de 20 DA pour Oran-Aïn El-Turck. En apportant son soutien aux propositions faites par le collectif, le président de la fédération a reconnu, pour sa part, que le travail consiste à présent à soulever ses préoccupations à qui de droit. Les transporteurs espèrent, de leur côté, que leurs doléances seraient prises en considération par la direction des Transports et accordent un délai d'un mois aux usagers pour être en adéquation avec la nouvelle augmentation. Tout se fait dans le respect de la loi, expliquent-ils. Outre l'augmentation des tarifs, les opérateurs ont tenu à dénoncer la non-unification de la carte horaire à tous les transporteurs desservant cette ligne suburbaine. La carte horaire actuelle précise le départ à partir d'Oran sans spécifier de station ou point fixe. C'est également le cas des points de stationnement qui ne sont pas les mêmes pour tous les transporteurs. Ceci ne fait qu'engendrer des désagréments pour les exploitants qui se retrouvent verbalisés par les forces de l'ordre. En demandant ainsi une unification de cette carte afin de pouvoir réglementer leur activité, la corporation a dénoncé le diktat imposé par les chauffeurs clandestins qui occupent, depuis des mois, les alentours de Sidi El-Hasni. Les transporteurs demandent en effet que leurs doléances soient prises en considération car le marasme qui secoue le transport est profond.