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Accueil des malades : En attendant des jours meilleurs

par A. E. A.

L'association d'aide aux malades au niveau de la wilaya de Constantine «Rissala» a organisé hier à l'hôtel Cirta un séminaire pour débattre des conditions d'accueil du malade dans les établissements de santé publique, sous le slogan «le malade est roi, et nous sommes là pour le servir». La rencontre a drainé beaucoup de monde, à l'instar d'officiels tels que des cadres de la direction du secteur de la santé et de la population de la wilaya de Constantine, des élus locaux, des enseignants universitaires spécialisés en psychologie et en sociologie, ainsi que des associations de la société civile.

Selon le président de l'association organisatrice, qui s'occupe d'apporter de l'aide aux malades au niveau de la wilaya, Abdel Hakim Lafouala, «l'objectif de cette rencontre vise à sensibiliser les responsables du secteur de la santé pour tout ce qui a trait à leur rôle primordial dans la prise en charge du malade, des soins à lui dispenser et particulièrement l'accueil à lui réserver». En effet, dira-t-il, «l'accueil qui constitue le premier contact entre le malade et ceux qui sont censés lui prodiguer des soins, revêt une importance capitale pour lui et décisif quant au suivi du traitement recommandé.

Et c'est là que réside la difficulté, à telle enseigne que la plupart des malades se plaignent de la manière selon laquelle se déroule le premier abord et de celle donc avec laquelle ils sont accueillis et reçus.» Cependant, notera-t-il, loin de jeter la pierre aux médecins ou au corps paramédical, il y a lieu de reconnaître que le plus grand nombre de difficultés rencontrées le sont avec surtout les accompagnateurs, à savoir les personnes qui l'assistent dans ses démarches auprès des polycliniques et des différents établissements de santé de proximité. Et de poursuivre que l'objectif de ce séminaire est de prospecter les voies et moyens à même de réduire, ne serait-ce que dans de modestes proportions, les difficultés rencontrées par les malades au niveau de l'accueil. «Et c'est dans le cadre de ces préoccupations, soulignera-t-il, que nous avons voulu que l'encadrement de cette rencontre soit assuré par des enseignants universitaires spécialisés en sociologie et en psychologie.»