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Foncier à Marsat El-Hadjadj : Plus de 3.000 habitants attendent la régularisation

par K. Assia



Après plusieurs années, les 3.000 habitants des villages Hassasna, J'fefla, Chouacha et Benini dans la commune de Marsat El-Hadjadj (ex-Port aux poules) pourront enfin connaître l'épilogue de l'épineux problème qui est la régularisation du foncier.

Un problème qui perdure du temps de l'ère coloniale et qui prive malheureusement les occupants des lieux de nombreux projets de développements auxquels aspirent plusieurs localités. Ces habitants n'ont aucun document ou acte de propriété alors qu'ils sont sur les lieux depuis plus de 50 ans, a-t-on appris auprès du président de l'APC de Marsat El-Hadjadj.

Un véritable handicap pour de nombreux jeunes qui veulent contracter un crédit dans le cadre des différents dispositifs d'aides ou investir, nous précise-t-on.

Ne disposant pas d'actes de propriété, ces villageois ne peuvent même pas ouvrir de magasins ou autres locaux commerciaux. Un dossier épineux qui a contraint les responsables locaux dont le président de l'APC de Marsat El-Hadjadj à se pencher sérieusement sur la question. Plusieurs séances de travail ont été tenues avec les responsables du cadastre et des domaines et une fiche technique détaillée spécifiant l'emplacement de ces terrains a été élaborée et présentée au wali d'Oran, a affirmé notre interlocuteur.

Les services de la commune ont dû faire appel à un expert afin de délimiter les superficies concernées. Une banque de données jugée indispensable pour pouvoir cerner le problème et faire sortir ces villages de l'isolement.

Cette régularisation tant attendue par la population pourra enfin régler de nombreux conflits dont certains sont d'ordre familiaux, fait-on savoir. Les autorités locales espèrent booster le développement local et créer l'activité sédentaire de manière à fixer sur place la population et à lutter surtout contre l'exode rural. En saluant l'aide et l'intérêt apportés par le wali d'Oran quant à la prise en charge de ce dossier, le maire de Marsat El-Hajdjadj a noté que les dossiers sont à l'étude et l'opération est à un taux d'avancement de 50%.

Une autre entrave que tentent de régler les responsables car avec cette régularisation, plusieurs contraintes seront résolues.